La Berlinale, c'est la compétition mais surtout des découvertes hors compétition et des avant-premières mondiales. Morceaux de choix... Trainsportting 2 20 ans après ! Danny Boyke aura attendu 20 ans pour sortir la suite de son succès de 1996 : Trainsportting. Toujours aussi décapant, voire dérangeant, le film du cinéaste fou n'est pas aussi bon que le premier cru, mais tout aussi efficace. Le pitch : D'abord, une bonne occasion s'est présentée. Puis vint la trahison. Vingt ans plus tard, certaines choses ont changé, d'autres non. Mark Renton revient au seul endroit qu'il n'ait jamais considéré comme son foyer. Spud, Sick Boy et Begbie l'attendent. Mais d'autres «vieilles connaissances» le guettent elles aussi: la tristesse, le deuil, la joie, la vengeance, la haine, l'amitié, le désir, la peur, les regrets, l'héroïne, l'autodestruction, le danger et la mort. Toutes sont là pour l'accueillir, prêtes à entrer dans la danse...Les acteurs sont excellents et n'ont pas pris une ride depuis 21 ans. C'est rythmé, bien ficelé, brillant. Très british, On raconte que le réalisateur n'était pas en bons termes avec l'un des acteurs principaux Ewan McGregor, l'une des raisons du retard du film. Jonny Lee Curtis est tout simplement bluffant. Logan Le dernier Wolverine Un Wolverine sombre, pas en phase avec les précédents. Un Hugh Jackman mature et sombre, voilà ce qui attend les fans de la saga. Dans un futur proche, un certain Logan, épuisé de fatigue, s'occupe d'un Professeur X souffrant, dans un lieu gardé secret à la frontière Mexicaine. Mais les tentatives de Logan pour se retrancher du monde et rompre avec son passé vont s'épuiser lorsqu'une jeune mutante, traquée par de sombres individus, va se retrouver soudainement face à lui. Logan a été conçu pour un budget qui est estimé à 127 millions de dollars. À titre de comparaison, X-Men Origins : Wolverine en avait coûté 150 et Wolverine : Le Combat de l'immortel 120. Les deux premiers films centrés sur le célèbre mutant ont par ailleurs rapporté respectivement dans le monde 375 et 416 millions de dollars, grâce à leurs sorties en salles. Hugh Jackman a annoncé que Logan sera le dernier film où il prête ses traits à ce personnage. Son âge (il est né en 1968) et son cancer de la peau font partie des raisons l'ayant poussé à prendre cette décision. Hugh Jackman a annoncé que Logan sera le dernier film où il prête ses traits à ce personnage. The city of Lost Z Un trio glamour Rassembler Sienna Miller, Robert Pattinson et Charlie Hunam, seul James Gray pouvait le faire. L'histoire vraie de Percival Harrison Fawcett, un des plus grands explorateurs du XXe siècle. Percy Fawcett est un colonel britannique reconnu et un mari aimant. En 1906, alors qu'il s'apprête à devenir père, la Société géographique royale d'Angleterre lui propose de partir en Amazonie afin de cartographier les frontières entre le Brésil et la Bolivie. Sur place, l'homme se prend de passion pour l'exploration et découvre des traces de ce qu'il pense être une cité perdue très ancienne. De retour en Angleterre, Fawcett n'a de cesse de penser à cette mystérieuse civilisation, tiraillé entre son amour pour sa famille et sa soif d'exploration et de gloire...The Lost City of Z est l'adaptation cinématographique du roman La Cité perdue de Z, écrit par David Grann. Le livre est lui-même inspiré des aventures du célèbre explorateur britannique Percy Fawcett qui a mystérieusement disparu dans la jungle brésilienne en cherchant à trouver une cité perdue datant de l'Atlantide. Final Portrait Le génie de Giacometti Geoffrey Rush en Alberto Giacometti et Tony Shalloubn le monk planétaire dans le rôle de son frère, quelle belle idée ! Tout en justesse, sans prétention et avec plein d'humanité, «Final Portrait» raconte l'aventure incroyable du critique d'art américain, James Lord, qui accepte, après de nombreux refus, de poser pour le maître. Les séances tournent rapidement à la confrontation entre ces deux fortes personnalités. Campé par Amie Hammer toujours juste, le critique d'art rentre dans l'intimité du génie et côtoyé sa femme, jouée par l'excellente Sylvie Tesud, sa maîtresse, jouée par la douce Clémence Poésy. Une fresque riche de simplicité, fraîche et drôle malgré le malaise et le côté écorché vif de l'artiste. Grande performance de l'Australien Geoffrey Rush qui joue l'artiste italien à la perfection.