Longtemps laissé à l'abandon, le fameux étang de l'Oulfa (Etang Schneider) peut espérer sortir de sa situation lamentable. En effet, la Fondation Lydec, la Préfecture d'arrondissement de Hay Hassani et le bureau «Des Paysages-Labib» viennent de signer une convention de partenariat pour lancer le projet de réhabilitation de cet étang. Selon Jean-Pascal Darriet, président de la Fondation Lydec et directeur général de Lydec, «Le projet, objet de cette convention concrétise ainsi la démarche partenariale et de dialogue avec nos parties prenantes initiée il y a deux ans sous l'égide de la gouverneure de la préfecture, avec la participation d'acteurs de la société civile, d'experts en développement durable et d'universitaires». Selon ce partenariat, la Fondation Lydec contribuera avec une participation financière à la réalisation des études paysagères de l'étang et de ses abords (jardin écologique, berges...). Pour sa part le bureau «Des Paysages-Labib» se chargera de la réalisation des études. Il doit aussi concevoir un aménagement paysager de la falaise qui doit être en harmonie avec les spécificités sociale, climatique et environnementale du site qui s'étend sur 9 hectares. Il est aussi question de réaliser des études relatives au réaménagement du jardin de la préfecture (entre l'étang et le siège de la Préfecture d'arrondissement de Hay Hassani) et la création d'un mur de clôture de l'étang. Le rôle de Lydec ne se limitant pas à l'apport financier pour la réalisation de ces études, l'entreprise, qui selon son management «accompagne ce projet, depuis ses débuts», travaille, en effet, depuis plusieurs mois sur «l'amélioration et la maîtrise des apports issus des trois collecteurs d'eaux usées de la zone». Ce programme dont certaines actions ont déjà été réalisées ou en cours de réalisation comprend entre autres «la création de postes d'interception pour éviter le déversement d'eaux usées illicites dans le plan d'eau, la pose d'une sonde de mesure du débit sur le collecteur principal pour mesurer les quantités de flux déversés dans l'étang durant la saison des pluies...Sur ce point, le management de Lydec précise que «la situation écologique de l'étang fait actuellement l'objet d'un diagnostic. Fin 2016, cette étude menée en partenariat avec l'Université Hassan II de Casablanca a déjà permis la réalisation d'analyses de la qualité des eaux de l'étang et d'un levé bathymétrique pour mesurer la profondeur et déterminer la nature des fonds de l'étang. À ce projet sont également associés l'Association des enseignants des sciences de la vie et de la terre et l'Association Recherche-action pour le développement durable....