Le tant attendu biopic de Dalida sera dans les salles le 14 janvier. Le film de Lisa Azuelos permet de faire la lumière sur Sveva Alviti en Dalida convaincante et un Ricardo Scamarccio bluffant en Orlando. Coulisses. De sa naissance au Caire en 1933 à son premier Olympia en 1956, de son mariage avec Lucien Morisse, patron de la jeune radio Europe n°1, aux soirées disco, de ses voyages initiatiques en Inde au succès mondial de Gigi l'Amoroso en 1974, le film Dalida est le portrait intime d'une femme absolue, complexe et solaire...Une femme moderne à une époque qui l'était moins...Malgré son suicide en 1987, Dalida continue de rayonner de sa présence éternelle. Selon AlloCiné, Lisa Azuelos n'était pas particulièrement fan de Dalida avant d'en réaliser le biopic. C'est après qu'on lui ait soumis le projet et en se renseignant sur la vie de la chanteuse que la réalisatrice a ressenti une forte connexion avec ce destin hors du commun. La réalisatrice voit en son film le moyen de réhabiliter Dalida et d'expliquer sa mort : «Je voulais donner l'extrême-onction à Dalida. Qu'on la comprenne, que l'on excuse son geste final. Sa malchance a été d'être une femme moderne dans une époque qui ne l'était pas ! À 25 ans près elle aurait pu garder ce bébé «hors mariage» ou avorter dans des conditions qui ne l'auraient pas rendue stérile, ou encore assumer d'être une «cougar»», explique la réalisatrice. En tant que fille de Marie Laforêt, Lisa Azuelos n'était pas étrangère au monde du spectacle de l'époque ainsi qu'aux implications lorsqu'on est chanteuse dans les années 1970-1980. «Le glamour, la politesse, la pudeur de cette période, l'attention permanente de tout le monde (surtout des hommes qui décidaient quasiment tout pour vous, d'ailleurs), mais aussi les petites choses, comme avoir une dame avec un tampon pour imprimer votre signature sur les photos dédicacées... tout ça, je connaissais, aucun risque que je parte dans des fantasmes à côté de la plaque», déclare la cinéaste. Orlando, le frère et producteur de Dalida, a participé de manière active à l'élaboration du film. Il porte le projet depuis cinq ans, à l'époque où des studios américains étaient intéressés pour le produire. Devant l'absence de scénarios satisfaisants, alors qu'Orlando voulait abandonner l'adaptation, le producteur, Julien Madon, l'a convaincu de ne pas laisser tomber et l'a fait rencontrer Lisa Azuelos et Jérôme Seydoux. Orlando a ainsi supervisé le scénario de Dalida, qu'il devait approuver entièrement, et avait la décision finale quant aux choix des acteurs interprétant sa sœur et lui. Il a également mis à disposition ses archives personnelles, images et documents, sur sa sœur.