Le président directeur général de la CIMR, Khalid Cheddadi./K.Mdouari Avec l'entrée en vigueur de loi n°64-12 portant création de l'Autorité de contrôle des assurances et de la prévoyance sociale (ACAPS), la Caisse interprofessionnelle marocaine de retraites (CIMR) a dû se transformer en société mutuelle de retraite. Jeudi, à Casablanca, le président-directeur général de la CIMR, Khalid Cheddadi, a présenté le nouveau statut de ladite caisse, qui passe d'un statut d'association à celui de société mutuelle. Conséquence, la CIMR sera dorénavant contrôlée par l'ACAPS. «Avec l'ancien statut, nous n'étions pas contrôlés par l'Etat», a fait remarquer Cheddadi, avant de préciser: «nous n'aurons aucun problème à nous conformer aux nouvelles dispositions». L'élargissement de la palette des taux de cotisation, l'abrogation de la condition pour bénéficier d'une pension de retraite d'une durée minimum de 5 ans, la révision à la baisse du coût d'achat de points sont entre autres modifications apportées par le nouveau statut de la CIMR. «La CIMR, seul régime en place sans soucis financiers, verra ses administrateurs passer de 24 à 15», dixit Khalid Cheddadi. La caisse, qui compte actuellement 7.000 adhérents, sera désormais ouverte aux adhérents individuels. Cette offre, appelée «Al Moustakbal individuel» s'adresse à tous les particuliers, avec des contributions forfaitaires. «Nous visons les professions libérales avec cette offre», a fait savoir Cheddadi. Autre modification apportée par le nouveau statut de la CIMR, «la cotisation sociale (200 à 750 DH par an selon la taille de l'entreprise) va être supprimée à partir de janvier 2017», explique le PDG de la CIMR. La CIMR passe ainsi du statut d'association à celui de société mutuelle de retraites, misant notamment sur les adhésions individuelles pour améliorer les fonds du régime. Tags: CIMR mutuelle de retraites ACAPS Khalid Cheddadi Maroc