En préparation de l'adoption le 14 novembre de la Déclaration de Marrakech «Instaurer la Soutenabilité, la Stabilité et la Sécurité en Afrique», le Pavillon Maroc de la COP22 accueillai,t mercredi dernier, un Side Event faisant intervenir des experts sur les moyens de résoudre les risque multidimensionnels lié au changement climatique sur le continent. «Instaurer la Soutenabilité, la Stabilité et la Sécurité en Afrique», en l'occurrence la question –clé de la Déclaration de Marrakech, laquelle devrait être adoptée le 14 novembre, a été l'une des thématiques centrales traitées dans le Pavillon Maroc de la COP, mercredi dernier. Un Side Event a été consacré à l'analyse de ce challenge, faisant intervenir des experts sur les moyens de résoudre les risques multidimensionnels liés au changement climatique sur le continent. Cette discussion était organisée par les gouvernements marocains et sénégalais et la Convention des Nations Unies sur la Lutte Contre la Désertification (UNCFD) en partenariat avec World Wildlife Fund (WWF), le Nouveau Partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD), le Centre international pour le développement des politiques migratoires (CIDPM) et l'Organisation internationale pour les migrations (OIM). L'idée, concrètement, était de présenter la portée du Plan d'Action 3S pour l'Afrique, cette initiative visant à soutenir la durabilité, la stabilité et la sécurité au niveau du continent. Comment faire face aux dangers qui menacent le continent africain et quelles orientations prendre dans ce sens, à l'horizon de 2025 ? Telles sont les problématiques essentielles traitées dans le cadre de cette initiative ? Pour ce responsable du Fonds NEPAD pour les changements climatiques, Kwame Ababio, cette initiative ambitionne également de prévenir les dangers issus des changements climatiques à travers la mise en place de programmes adéquats d'alerte et de surveillance et la promotion des métiers verts. La priorité, selon le premier ministre du Sénégal Mahammed Boun Abdallah Dionne, est celle d'orienter l'action durant la Conférence vers les moyens de répondre aux causes profondes et climatiques de l'instabilité, le développement et la sécurité en Afrique. Le ministre sénégalais a affirmé que cette Déclaration et son plan d'action serait propice aux efforts visant à aider le continent à «évoluer de la vulnérabilité au changement climatique vers la résilience». À cet égard, le plan d'action intitulé « 3S Plan d'action pour l'Afrique», qui sera adopté aux côtés de la Déclaration à une conférence ministérielle africaine le 14 novembre, vise entres autres à stabiliser les zones propices aux migrations et à la radicalisation en prévenant la dégradation environnementale ainsi qu'à combattre l'influence des mouvements terroristes et du trafic d'être humain en renforçant la veille et la gestion des ressources naturelles abandonnées. Selon les grandes lignes de ce Plan d'action, au moins un million de jeunes seront formés et bénéficieront de nouveaux emplois dans le secteur agricole et en matière d'adaptation aux changements climatiques d'ici 2020 et 250.000 villages en Afrique seront dotés d'accès aux informations des systèmes d'alerte précoce aux désastres (naturels, civils et de guerres), à l'énergie, outre un système de mutualité pour la vente et l'achat de produits agricoles et d'échange de main-d'œuvre. Plusieurs activités sont prévues dans le but de contribuer à la concrétisation de ces objectifs, notamment l'identification des villages à risque, particulièrement exposés à la désertification et aux conditions climatiques extrêmes, la migration, la coordination des activités de réduction des risques de désastres et leur réponse, à travers la mise en place de mécanismes, tels que les systèmes d'alerte précoce à la sécheresse et la promotion d'activités génératrices de revenus. Tags: COP22 Déclaration de Marrakech Side Event