L'Ecole Centrale de Casablanca s'emploie à faire de l'année 2017 celle de la réalisation de tous les défis, avec l'adaptabilité des programmes et l'employabilité immédiate des lauréats à la tête des priorités. Née d'un partenariat stratégique entre Centrale Paris et le ministère de l'Industrie, du commerce de l'investissement et des nouvelles technologies, l'Ecole Centrale Casablanca est le produit d'une convention signée le 3 avril 2013 par Geneviève Fioraso, en présence du roi Mohammed VI et du président français François Hollande. La genèse de L'Ecole Centrale Casablanca a été entérinée à la rentrée 2015 avec l'ouverture de ses portes sur un cycle ingénieur en trois ans post-classe préparatoire, ainsi qu'un mastère spécialisé intitulé «Leadership et projets innovants». L'école s'intègre dans le plan marocain pour le développement de l'industrie, opérationnalisé par le Plan d'accélération industrielle (PAI) 2009-2015, et répond à l'objectif que CentraleSupélec s'est donné de former un plus grand nombre d'ingénieurs généralistes à forte culture internationale et de haut niveau scientifique. Pour Hervé Biausser, directeur de CentraleSupélec, «Centrale Casablanca regorge d'ambitions. Elle veut être une école leader sur l'ensemble des pays d'Afrique de l'Ouest. Sa pédagogie sera innovante et elle sera largement ouverte sur l'entreprise, faisant de l'insertion professionnelle de ses diplômés sa première priorité». Ces ambitions cadrent parfaitement avec la raison d'être de l'Ecole Centrale de Casablanca, puisque l'adaptabilité aux exigences du marché de l'emploi et à la sélectivité des recruteurs est aujourd'hui la posture adoptée par l'ensemble des instituts soucieux de l'employabilité de leurs lauréats. Ghita Lahlou Directrice générale de la Fondation Ecole Centrale Casablanca Quelles sont les nouvelles filières que vous avez mises en place pour relever le défi de l'adaptation des formations aux nouvelles donnes du marché ? Centrale Casablanca travaille sur la conception et le développement de ses propres filières métiers. Proposées à partir de la troisième année, en 2017, ces filières, évolutives, seront adaptées aux enjeux et défis majeurs du royaume. Aujourd'hui, en France, une cinquantaine de filières existent à CentraleSupélec dont une quinzaine à Paris, ainsi que plusieurs autres dans les écoles Centrales en Inde et en Chine.. L'adaptation des formations aux nouvelles donnes du marché s'illustre notamment à travers l'incitation des élèves centraliens à une mobilité internationale. Dès la deuxième année, le cursus prévoit un minimum de 6 mois de formation à l'international. Notre objectif est d'attirer les élèves ingénieurs des autres écoles Centrales, de manière à les former aux spécificités de l'économie africaine, à l'entrepreneuriat social, aux énergies renouvelables, à la transformation industrielle ou au Big Data. Tous ces partenariats et projets de recherche se construisent à mesure que notre première promotion d'élèves, arrivée en 2015, poursuit son cursus. Cette promotion est d'ores et déjà internationalisée, puisqu'elle comprend des étudiants de nationalités marocaine, française, ivoirienne, camerounaise... Quels sont les changements que vous anticipez et quelles sont les actions que vous mettez en place pour être au diapason de ces évolutions ? Les générations futures seront amenées à faire face aux grands enjeux du XXIe siècle: l'accès à l'énergie, à l'eau, à l'alimentation, à la santé, à l'information et à la formation pour les 9 milliards d'hommes et de femmes qui peupleront la planète en 2050 et dont les deux tiers seront urbanisés. Afin de relever ces défis, le monde a un besoin croissant en ingénieurs en «trois dimensions»: des généralistes à forte culture internationale, de hauts niveaux scientifique et technique et des experts dans le lancement et le pilotage de projets innovants. À travers un enseignement innovant alliant excellence scientifique, intelligence relationnelle et ouverture sur le monde, Centrale Casablanca a pour ambition de former des leaders, entrepreneurs et innovateurs. Des dirigeants dotés à la fois d'une méthodologie rationnelle et de qualités humaines indéniables leur garantissant le leadership nécessaire à la conduite des grands changements socio-économiques à venir. Ainsi, à la fin de son cursus, un élève Centralien dispose de 5 méta-compétences: concevoir par les sciences fondamentales, développer par les sciences appliquées, produire et vendre par les sciences humaines, apprendre à se connaître par le coaching et la dynamique de groupe et se projeter dans le futur par la gestion adéquate de projets. Il s'agit, en résumé, d'une réponse par la science et la technologie, mises au service du développement durable des sociétés humaines. Le cursus de CentraleSupélec proposé à Casablanca s'adresse également aux managers et décideurs économiques à travers ses Mastères et son Executive MBA. Pouvez-vous nous en dire plus ? Nos mastères et notre futur Executive MBA sont adaptés aux besoins et exigences des cadres dirigeants souhaitant insuffler une nouvelle dynamique à leur carrière professionnelle. Nous proposons deux mastères spécialisés s'étendant sur 14 mois de formation en part time, intitulés respectivement Leadership et projets innovants et Excellence opérationnelle et management du changement. Deux formations, avec à la clé un diplôme de CentraleSupélec. Concomitamment aux mastères, nous proposons des formations certifiantes de plus courte durée, focalisées sur les systèmes d'information (management de projets SI, Lean six sigma, etc.), la logistique (supply chain management, achats, etc.) et plus globalement les techniques de management (risk management, conduite du changement, etc.). Assurées par des intervenants de stature internationale et des membres du réseau pédagogique de CentraleSupélec, ces formations bénéficient d'une méthodologie à la pointe de l'innovation. En complément de l'excellence pédagogique délivrée, nous invitons nos participants à se mettre en situation grâce à différents outils tels que les serious games, des case studies, etc.