La fin de semaine en Europe a été haletante en termes de football, surtout en Espagne où un certain suspens a accompagné la Liga. Le FC Barcelone avait complètement raté son mois d'avril, laissant ses poursuivants qui étaient, un temps, à 11 et 12 points derrière revenir pratiquement au même niveau, ce qui a donné à cette fin de saison un piment exceptionnel, laissant les sentiments d'espoir, de désespoir et de peur gagner tous les rangs, et surtout, les esprits chauvins se déchaîner de tous les côtés. En fin de compte, tout le monde a fait son travail: le Barça a fini par se réveiller pour accomplir une fin de saison stratosphérique, en marquant 24 buts lors des 5 dernières journées sans en encaisser aucun, son «Pistolero» Luis Suarez en a marqué 14, ramenant son total de buts à 40 et finissant meilleur buteur de la Liga. Le Real de Madrid de Zidane a réalisé une fin de saison plus qu'exceptionnelle, exerçant une pression terrible jusqu'au bout, et attendant le moins petit faux pas catalan pour accaparer le titre, sa vedette portugaise Cristiano Ronaldo a fini à 35 buts, ce qui est énorme. Même l'Atletico de Madrid a fini en beauté malgré la panne inattendue de la semaine passée chez le moins bon élève de la saison Levante. Tout ceci nous a donné de l'émotion qu'on ne vit plus dans notre championnat où, soi-disant, les meilleurs n'arrivent plus à enchaîner deux victoires consécutives, ce qui pose la question de la persévérance et du dépassement de soi dans notre environnement sportif! Contrairement à l'Espagne, la France connaît son champion depuis belle lurette, mais a quand même eu son suspens grâce à la ville des roses, Toulouse, qui a sauvé in extremis sa saison de manière miraculeuse après avoir été «larguée» à 10 journées de la fin! Le PSG a su susciter l'émotion en fêtant dignement le départ de sa star suédoise Zlatan Ibrahimovic, consacrant ainsi cette culture de reconnaissance, de plus en plus éloignée de nous! Quand le football est vécu ainsi, on en redemande, sinon... Iconoclaste un jour, iconoclaste toujours... Oussama Benabdallah, Enfant de la télé Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.