Un mémorandum d'entente a été signé, jeudi à Washington, entre le Maroc et trois organismes internationaux de développement durable sur l'organisation de la «Conférence pour des solutions à faibles émissions» dans le cadre de la 22e Conférence des parties à la Convention-cadre de l'ONU sur les changements climatiques (COP22), prévue en novembre prochain à Marrakech. Cette entente a pour objectif la définition des modalités pour l'organisation de «la Conférence pour des solutions à faibles émissions», qui se tiendra du 14 au 17 novembre prochain dans le cadre de la COP22, et qui réunira un nombre d'experts en efficacité énergétique, d'entreprises et de représentants de villes et de municipalités, afin de faciliter une meilleure opérationnalisation des promesses faites à la Conférence de Paris. Cette rencontre vise notamment à définir des approches concrètes en matière de décarbonisation, renforcer les compétences techniques des pays signataires de l'accord et des acteurs non-étatiques pour concevoir et appliquer des stratégies pour réduire leurs émissions de CO2 et dégager de nouvelles pistes en termes d'innovation technologique sur la base d'un partenariat public-privé. Le mémorandum a été signé par la ministre déléguée chargée de l'Environnement, Hakima El Haite, le directeur du Réseau des solutions pour le développement durable des Nations Unies, Jeffrey Sachs, le président du Conseil mondial des entreprises pour le développement durable (WBCSD), Peter Bakker et la représentante de l'ICLEI Gouvernements locaux pour le développement durable, Maryke van Staden. «Ce rendez-vous se veut un dialogue approfondi entre les décideurs et les fournisseurs de solutions techniques, y compris des ingénieurs et des experts en technologies à faibles émissions de carbone», a indiqué El Haite dans une déclaration à la presse à l'issue de la cérémonie de signature de cet accord. Tags: Les changements climatiques ONU Maroc COP22 MarrakechWashington mémorandum Accord de Paris