Depuis l'arrêt Bosman, les clubs prestigieux, mais sans moyens financiers conséquents, sont rentrés dans l'anonymat, laissant les riches jouer entre eux, aidés pour cela par la facilité du recrutement dans toute l'Europe ( Circulation libre ), en Amérique Latine (quotas de plus en plus grands d'étrangers ) et en Afrique ( immigration des 3e et 4e générations et académies at-home). Tout ceci a donné des mastodontes, à visage international, qui raflent tous les titres et se disputent tous les ans la prestigieuse Ligue des champions et des petits clubs qui vivotent grâce à d'autres valeurs telles que la formation, l'abnégation et le dépassement de soi, des valeurs olympiques que le sport business semble quelque part oublier. Deux exemples ont frappé les esprits ce week-end : Celui des Glasgow Rangers, club prestigieux écossais relégué en 4e division il y a 4 ans pour redressement fiscal, après avoir été sacré Champion d'Ecosse pour la 54e fois de l'histoire une année auparavant, un record mondial et qui grâce à la fidélité de ses supporters, représentant la frange protestante de la ville, retrouve son rang 4 années plus tard, avec toute l'émotion unique et indescriptible propre à ces supporters britanniques. Le 2e exemple, toujours britannique, est celui de Leicester, club sauvé de la relégation à la dernière journée l'an passé et qui est en train de devenir Champion d'Angleterre, reléguant derrière lui les prestigieux et nababs de la 1re ligue, aidés en cela par un certain Ranieri, renvoyé comme une peste de Monaco après l'avoir ramené de loin et lançant des jeunes méconnus tels Vardy, désormais puissant attaquant de l'équipe nationale anglaise, Mahrez demandé au Barça et un certain Kante, potentiel titulaire tricolore à l'Euro 2016. Cette équipe rentrera probablement dans l'anonymat la saison prochaine. Mais peu importe, elle a passé une grande émotion à beaucoup d'amoureux de ce football à travers la planète ! Iconoclaste un jour, iconoclaste toujours... Oussama Benabdallah, Enfant de la télé Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.