La SDL en charge de la gestion du marché de gros des fruits et légumes de Casablanca met les point sur les «i». Casa Prestations, la société de développement local (SDL) qui s'occupe de la gestion du marché de gros de Casablanca des fruits et légumes, revient à la charge par voie de communiqué sur la polémique suscitée suite à la grève observée par les grossistes, et qui a pris fin jeudi 10 mars. La SDL rappelle ainsi, comme expliqué aux Inspirations ECO au lendemain de la montée au créneau des commerçants (www.leseco.ma), que la gestion dudit marché lui a été confiée par le Conseil de la ville de Casablanca en juillet 2015. Objectif: la réhabilitation des infrastructures, l'amélioration du processus d'identification des prix et l'optimisation de la gestion des flux de marchandises, leur pesage et leur différenciation par type et par produit. Ces éléments constituent le fondement du contrat qui lie Casa Prestations au Conseil de la ville. Des engagements que la SDL s'est appliquée à respecter par ordre de priorité, tient-elle à souligner, ajoutant que l'urgence était de mettre à niveau la surface commerciale. Cela impliquait la rénovation du réseau d'assainissement ainsi que les passerelles et des ponts bascules, l'éclairage et l'instauration d'un système de vidéosurveillance. Feuille de route Pour les étapes à venir, la SDL a soumis un projet d'investissement au Conseil de la ville pour validation. Ce programme devra s'étaler sur 3 ans et couvrira les travaux relatifs à la modernisation du marché, avec l'ambition de l'élever aux niveaux des standards internationaux. S'agissant de la taxe prélevée, objet de la polémique, Casa Prestations maintient son niveau à 6% et précise qu'il n'a jamais été question de l'augmenter. Cette taxe est régie par l'arrêté N°1/2008 datant du 2 mai 2008, et n'a subi aucune fluctuation de sa valeur depuis cette date. Pour ce qui est de la détermination des prix des aliments, la SDL précise qu'une commission se réunit (les lundis et les jeudis de chaque semaine) en présence du gestionnaire et des usagers, afin d'arrêter les prix de chaque produit en s'appuyant sur ceux pratiqués par les commerçants eux-mêmes. Et c'est sur la base de ce prix que la ladite taxe est calculée. À titre d'exemple, la taxe prélevée cette semaine sur l'oignon est de 15 centimes par kilogramme. Celle sur la pomme de terre atteint à peine les 6 centimes, 4 centimes pour la tomate, 8 centimes pour l'orange, 13 centimes pour la pomme et 15 centimes pour le kilo de bananes.