La première phase Noor I à Ouarzazate a été mise en service jeudi sous la présidence du roi Mohammed VI. Depuis, les réactions affluent de partout par rapport à la plus grande centrale solaire à concentration au monde. En effet, la délégation de l'Union européenne à Rabat a exprimé son soutien continu pour la mise en œuvre des 2e et 3e étapes du projet «ambitieux» par l'intervention de bailleurs de fonds européens «qui catalysent à eux seuls 60% du financement total de l'ensemble des trois centrales, soit environ 17 MMDH». Quant à la ministre française de l'Ecologie, du développement durable et de l'énergie, Ségolène Royal, elle a indiqué jeudi à Ouarzazate que «le Maroc pourra donner l'exemple aux autres pays». Le chef de la diplomatie espagnole, José Manuel Garcia-Margallo, lui aussi présent à l'inauguration, soutient que ce projet représente «le meilleur exemple de la coopération et de la complémentarité économique entre le Maroc et l'Espagne». Dans un communiqué conjoint, la Banque mondiale, les Fonds d'investissements climatiques (FIC) et la Banque Africaine de développement (BAD) soulignent que Noor «illustre la détermination du royaume à réduire la dépendance aux énergies fossiles et à utiliser davantage les énergies renouvelables pour avancer sur la voie d'un développement faible en carbone». Marco Antonio Nunez Lozano, président de l'Assemblée nationale du Chili, a lui précisé que «le Maroc est un exemple à suivre pour le Chili en matière de développement et d'utilisation des énergies renouvelables non conventionnelles et plus particulièrement l'énergie solaire».