Les manifestants ont entamé leur marche à proximité du ministère de la Santé pour se rassembler devant le Parlement./Karim Mdouari Alors qu'un accord de principe était annoncé sur la suspension du projet de service médical obligatoire, les étudiants en médecine sont redescendus dans la rue ce mercredi pour rejeter ledit projet. Des étudiants en médecine, en pharmacie et en médecine dentaire ainsi que des médecins internes et résidents ont observé, mercredi, devant le siège du ministère de la Santé, un sit-in suivi d'une marche pour exprimer notamment leur rejet du service médical obligatoire. Ce mouvement de protestation, le deuxième du genre, est organisé à l'appel de la Commission nationale des médecins internes et résidents (CNMIR) et la Commission nationale des étudiants en médecine (CNEM) pour réclamer notamment «le rejet du projet de loi relatif au service médical obligatoire». Les manifestants ont entamé leur marche à proximité du ministère de la Santé pour se rassembler devant le Parlement et scander des slogans appelant, entre autres, à l'amélioration des conditions de travail des médecins. Sur leurs banderoles, on pouvait lire, entre autres : «Les étudiants en médecine du Maroc refusent le projet de loi» ou encore «Non au principe de l'obligation dans le service médical». Ce mouvement de protestation regroupe l'ensemble des étudiants en médecine, représentant sept facultés. Il réclame aussi l'augmentation des indemnités de fonction, l'amélioration des conditions de formation, l'augmentation des postes d'internat et de résidanat ainsi que la hausse des salaires des médecins internes et résidents, a déclaré le président du Bureau des étudiants en médecine de Marrakech, Charaf Ziane. Les ministères de la Santé et de l'Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la formation des cadres avaient publié lundi un communiqué affirmant leur totale disposition à poursuivre un dialogue responsable et constructif concernant le service médical obligatoire avec l'ensemble des intervenants jusqu'à parvenir à un consensus sur cette question.