Le haras de Doukkala compte 72 étalons, toutes races confondues, destinés à la monte publique. Lors de la 8e édition du Salon du cheval, qui clôture ses travaux aujourd'hui (Dimanche) à El Jadida, le nouveau haras de la capitale de Doukkala a présenté ses infrastructures remises entièrement à neuf et mises aux normes internationales. «La reconstruction des infrastructures, l'un des axes de la stratégie nationale de la filière équine initiée en 2011, vise le bien-être des chevaux en termes d'outils de reproduction, de réception des juments et se veut aussi une source d'inspiration pour les éleveurs, a précisé Omar Skalli, directeur général de la Société royale d'encouragement du cheval (SOREC) et président de l'Organisation mondiale du cheval barbe. Le bien-être du cheval Créé en 1913, le haras national d'El Jadida offre en effet des structures modernes et des techniques performantes d'élevage et ceci afin d'assurer le bien-être du cheval et offrir un meilleur service à l'éleveur. Sur une superficie de 5 hectares s'étend le haras de Doukkala, qui compte 72 étalons, toutes races confondues, destinés à la monte publique et répartis entre le site du haras et treize stations de monte équine. Il est également un lieu de formation et d'élargissement des compétences liées à la filière. Des formations pratiques sont ainsi assurées au profit des collaborateurs de la Sorec, ainsi qu'aux éleveurs et personnes qui travaillent dans les élevages afin d'améliorer la technique de l'élevage, la qualité des chevaux et produire de meilleurs chevaux pour la Tbourida, le sport équestre ou courses.