Kayouh: les indicateurs du transport entre 2022 et 2025 dépassent les niveaux d'avant Covid-19    Listes électorales des Chambres professionnelles: le dépôt des nouvelles inscriptions du 1er au 31 décembre 2025    Sahara : Un mois après la résolution 2797, l'Algérie et le Polisario se concertent    L'Agence Bayt Mal Al-Qods Acharif appuie les hôpitaux arabes de la ville sainte    Syrie : Nouvelles incursions israéliennes    Diplomatie : la Belgique redit son opposition à l'utilisation des avoirs russes pour financer l'Ukraine    USA : des milliers de green cards réexaminées après une attaque contre des militaires    Ballon d'or 2025 : La CAF dévoile les votes    Registration now open for Moroccan professional electoral lists 2025    Maryam Touzani's Calle Málaga : A love letter to Tangier and family ties    Sahara : A month after Resolution 2797, Algeria and the Polisario hold consultations    Avant sa projection au FIFM, le film "El-Sett" crée la controverse en Égypte    Scandale inattendu : un cadre du Polisario se trahit en direct en révélant ses origines mauritaniennes    Amrani : « Le Sahara marocain devient un pôle de croissance et un carrefour entre continents »    Partis politiques et listes électorales : un nouveau cadre pour 2026    [Spécial Eau] - Interconnexion des bassins : Le Maroc continue de structurer son réseau de transfert d'eau    Mission n° 611... La Chine continue de renforcer sa flotte spatiale avec le lancement d'un nouveau satellite    Donald Trump affirme s'être entretenu directement avec Nicolas Maduro    ONCF : la croissance s'accélère et change d'échelle    Coupe du Monde féminine de futsal: Le Maroc défait par l'Espagne en quart de finale    Coupe arabe : Les joueurs nationaux concentrés pour battre les Comores    Attijariwafa bank au cœur du jeu économique : le Maroc, l'Afrique et l'avenir, selon Youssef Rouissi    Crédit du Maroc : dynamique de croissance et rentabilité en hausse    La Bourse de Casablanca clôture en territoire négatif    VIH/SIDA : Tahraoui fait état d'une baisse de 22% durant la dernière décennie au Maroc    Sécurité routière : la NARSA engage un nouveau cycle stratégique    À Rabat, une simulation de procès sensibilise les étudiants en droit aux violences numériques faites aux femmes    Discussions Maroc-ONU autour de la lutte contre le terrorisme    FIFM - Rencontre avec Maryam Touzani : Rue Malaga, Tanger et l'art de filmer l'intime    Coupe Arabe FIFA 2025 : deux matchs ouvrent la compétition ce lundi    CAN 2025 : La CAF prend possession des stades    Ligue 1 : Hamza Igamane, le joker décisif et imprévisible (L'EQUIPE)    Maroc : le PIB touristique dépasse 116 MMDH en 2024    Airbus immobilise 6000 avion pour défaillance d'un logiciel    Solidarité avec le peuple palestinien : Chronique d'un partage encore inaché    Cours des devises du lundi 1er décembre 2025    L'Espagne se félicite du rejet de la motion contre l'accord agricole Maroc-UE    Brahim Fassi Fihri: "Le Sud n'a plus de complexes, il parle d'égal à égal avec le Nord"    Chutes de neige et fortes rafales de vent mercredi dans plusieurs provinces du Royaume    Les temps qu'il fera ce lundi 1er décembre 2025    Liga: Ounahi auteur d'un 3e match nul pour le Real Madrid    Mondial 2026 : Walid Regragui attendu à Washington ce vendredi    Casablanca : La 2è édition du Festival Amwaj se tiendra du 04 au 07 décembre 2025    FIFM. Jodie Foster : « La force d'un acteur réside dans sa singularité »    FIFM. Quand l'art dit non au box-office : Virginie Efira et Chiara Mastroianni défendent un cinéma libre à Marrakech    FIFM 2025 : 3 questions à Jodie Foster [Interview]    « Promis le ciel » : Erige Sehiri éclaire les migrations féminines et les silences du réel    MAGAZINE : Jimmy Cliff, retour à la terre promise    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



La difficile quête de la lumière...
Publié dans Les ECO le 19 - 02 - 2013

En attendant avril 2013 et l'entrée en service de la centrale à gaz de Kribi, le pays vit actuellement au rythme du rationnement de l'énergie électrique. Le secteur est en mal de modernisation et cherche des investisseurs pour se remettre à niveau.
Après des coupures de courant sans avertissement depuis le début 2013, AES-SONEL, filiale de l'américain AES Corp., concessionnaire du service de distribution de l'électricité, a publié il y a deux semaines un programme de rationnement de l'énergie électrique concernant pratiquement toute la partie sud du pays où se trouvent Yaoundé et Douala, les deux grandes villes, qui concentrent plus de 90% des activités économiques. Tour à tour donc, les villes de cette partie du pays et leurs quartiers, y compris ceux où sont implantées les plus importantes unités industrielles, connaissent leurs longues heures de délestage.
En guise d'explication, AES-SONEL évoque trois raisons. La première c'est que la demande est actuellement supérieure à l'offre. Au cours d'un point de presse le 12 février à Yaoundé, Jean David Bilé, son directeur général, a ainsi indiqué que le déficit de l'offre énergétique est actuellement de 152 mégawatts (MW). La seconde raison est l'arrêt depuis décembre 2012 de quatre centrales thermiques situées à Yaoundé, Mbalmayo, Bamenda et Ebolowa, faute de gasoil. Cette situation elle-même est due au retard de paiement par l'Etat des prestations des fournisseurs de ce carburant. Construites dans le cadre du programme thermique d'urgence (PTU), ces centrales ont une capacité installée de 100 MW. La troisième raison est le retard enregistré par la Société nationale des hydrocarbures (SNH) dans l'approvisionnement en gaz de la centrale à gaz de Kribi sur la côte atlantique. Prévue pour être mise en service en décembre 2012, cette infrastructure d'une puissance de 216 MW, ne sera finalement opérationnelle qu'à partir d'avril 2013.
En attendant, des dispositions ont été prises par l'administration pour répondre à la pénurie actuelle qui a déjà provoqué des soulèvements à Douala. Basile Atangana Kouna, le ministre de l'Eau et de l'énergie a présidé mardi, 12 février, une réunion à ce sujet. Principales conclusions : le paiement des 7 à 8 milliards de FCFA (10 à 12 millions d'euros) dus aux prestataires et la reprise de la fourniture du carburant aux quatre centrales du PTU. «Nous avons réglé les factures de carburant, la confiance est revenue et les centrales ont repris du service et fonctionnent grâce à la fourniture du combustible», confirme Dudley Ashu Sama, conseiller technique au ministère de l'Eau et de l'énergie, cité par le quotidien Mutations, dans son édition du vendredi 15 février.
Toutefois, prévient AES-SONEL dans un communiqué : avec leurs 100 MW, les quatre centrales ne peuvent pas rattraper tout le déficit. Elles ne feront que réduire le gap à environ 52 MW et par ricochet, «diminuer la profondeur des délestages de 50%». «Ce n'est qu'à partir d'avril prochain que toute la demande sera couverte, avec une centrale de Kribi effectivement approvisionnée en gaz», ajoute l'entreprise.
C'est en 2001 - 2002 que le Cameroun a connu ses p ires moments de délestage, juste au lendemain du rachat par AES Corp. de la SONEL (Société nationale d'électricité), l'entreprise d'Etat qui assurait jusque-là distribution de l'énergie électrique. Le nouveau concessionnaire découvrait alors un effectif pléthorique, une trésorerie exsangue et des équipements vétustes. Les réformes entreprises, couplées à la sécheresse qui avait réduit les performances des barrages hydroélectriques, provoquèrent alors des coupures d'électricité sans précédent.
Depuis, l'Etat s'est engagé dans l'exploitation de son potentiel hydroélectrique considéré comme le deuxième d'Afrique après celui de la République démocratique du Congo (RDC). C'est ainsi que trois barrages hydroélectriques sont actuellement en chantier, tandis que d'autres, encore en projet, sont prévus pour être réalisés à moyen terme, dans le cadre du partenariat public-privé. De même, les énergies solaires et éoliennes sont en cours d'expérimentation...
Thierry Ekouti
Dir.pub-Le Quotidien de l'Economie (Cameroun)
Des «dragons» africains pour l'émergence
Dans nombre de pays de l'Afrique subsaharienne, le discours politique est désormais tourné vers l'aspiration au statut de pays émergent. Au Cameroun, l'on parle de 2035. Au Gabon, c'est pour 2025, tandis qu'en Côte d'Ivoire, l'on est plus optimiste encore, puisqu'on mise sur 2020. Si l'on en juge par le potentiel dont regorgent les pays du continent, l'on pourrait dire, sans chauvinisme ni excès d'afro-optimisme, qu'il est possible pour chacun de ces pays de relever ce défi car il sera tout simplement question de mettre à profit ces richesses naturelles démesurées et ce potentiel humain fort envié par les nations dites avancées. Aujourd'hui, le mal le plus partagé dans le continent serait certes celui-ci : la mauvaise gestion de ses richesses. Ces pays candidats à l'émergence sont aussi appelés les «nouveaux pays industrialisés» (NPI). C'est dire si la marche vers l'émergence demande qu'un accent spécial soit mis sur l'industrialisation, un autre mal auquel le continent cherche un remède depuis des décennies. Aussi, de courageuses réformes s'imposent-elles tant sur le plan structurel que sur le plan infrastructurel. Que partout les pesanteurs politiques soient levées pour assainir le climat des affaires pour que la tendance actuelle s'inverse et que 99,5% du café camerounais ne soient plus exportés à l'état brut, mais transformés sur place, ne serait-ce qu'en produits semi-finis. Pour que Philips ne vende plus seulement ses appareils au Gabon, mais que cette firme y ouvre une usine pour fabriquer des téléviseurs et des réfrigérateurs «made in Gabon», avec en plus un transfert de technologie. Pour que la Côte d'Ivoire inonde le marché de ses produits manufacturés (jouets, vêtements, électronique, etc. ), un peu à l'image du modèle commercial de la Corée du sud, de la Thaïlande, de l'Indonésie. Alors, seulement, pourront bientôt naître des «dragons» d'Afrique, prêts pour l'émergence. Le rêve est permis...


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.