Maroc-Allemagne : signature à Rabat de trois conventions de financement de 450 M€    Revue de presse de ce mercredi 17 décembre 2025    Médusa accoste à Nador, Orange Maroc en première ligne    CAN 2025 : dans les aéroports marocains, la restauration devient un levier stratégique de l'expérience voyageur    Sothema renforce son pôle hémodialyse avec Soludia    BAM: Hausse de 3,7% des créances en souffrance en octobre 2025    Flexibilisation du régime de change : une phase pilote du ciblage d'inflation prévue en 2026, selon Jouahri    Désormais, vous ne voyagerez plus en Espagne avec la même insouciance...    Inondations de Safi : le Plan ORSEC au cœur du débat sur la gestion des crises au Maroc    AHMED    USA : Trump impose des restrictions d'entrée aux ressortissants de sept nouveaux pays    Lions de l'Atlas : Achraf Hakimi, l'exception défensive parmi les stars du football mondial en 2025    Mémoire de foot : À J-2 de l'ouverture de CAN 2025, un hommage est rendu Fettah Ben Mbarek Champion d'Afrique en 1976    CAN 25 / Equipe nationale : Les ultimes préparatifs sont en cours    CAN 2025: Le Maroc dispose de solides arguments pour le sacre    Chutes de neiges, averses parfois orageuses avec grêle et fortes rafales de vent de mercredi à jeudi    Morocco launches international study to build competitive merchant marine fleet    La Radiologie entre haute technologie et rareté des ressources humaines    Maroc : Une passe d'armes, à distances, entre Nasser Zefzafi et Abdelilah Benkirane    Cierre de escuelas en el norte de Marruecos debido a condiciones meteorológicas adversas    Qatar's Amir sends condolences to King Mohammed VI after Safi floods    Intempéries : la suspension des cours prolongée à Chefchaouen    Hafid Douzi se retire de la chanson officielle de la CAN 2025    Info en images. CAN 2025 : Des fan-zones installées dans les aéroports du Royaume par l'ONDA    The Best 2025 : Bounou et Hakimi sélectionnés dans le Onze masculin FIFA    La CAN Maroc-2025 sera la meilleure jamais organisée, plus d'un million de billets déjà vendus (SG de la CAF)    CAN 2025 : Les Lions de l'Atlas démarrent fort leur préparation pour l'ouverture contre les Comores    Espagne : Condamnation à perpétuité pour deux Marocains pour un double meurtre    Brésil : une réplique de la Statue de la Liberté s'effondre suite à une violente tempête dans le sud    Un avion européen atterrit à Bagdad, une première depuis 35 ans    Les drames de Fès et Safi s'invitent à l'ONU    Inondations meurtrières à Safi : le ministère de la Santé déclenche une phase d'urgence puis un plan de proximité    L'éducation au cœur des priorités... la Chine trace les contours d'une nouvelle approche de l'éducation morale des enfants    Chutes de neige : Un dispositif mis en place pour assurer la circulation sur le réseau routier    Chutes de neiges, averses parfois orageuses avec grêle et fortes rafales de vent de mardi à jeudi dans plusieurs provinces du Royaume (Bulletin d'alerte)    Les Emirats arabes unis expriment leur solidarité avec le Maroc après les inondations meurtrières à Safi    Achraf Hakimi et Hassan Hajjaj ouvrent le café éphémère «Juj» à Casablanca    Bureau Marocain Droits d'Auteur : Des élections bouclées, entre espoirs et critiques du milieu artistique    Patrimoine musical : Le Mali honore Sidiki Diabaté    Eurovision : 35 pays participeront à la prochaine édition    Dimiter Tzantchev salue le développement remarquable des relations économiques entre le Maroc et l'UE    La Chambre des représentants adopte à l'unanimité trois projets de loi relatifs à la justice    Ahmed Toufiq : « Le Maroc dispose d'une expérience pionnière dans la jurisprudence en matière des questions de la famille »    USA : Trump classe le fentanyl comme « arme de destruction massive »    Revue de presse de ce mardi 16 décembre 2025    Interview avec Ouenza : « Ce n'est pas parce que je porte du rose que je n'ai pas fait de l'underground »    Mode. Le caftan marocain à l'honneur en Azerbaïdjan    Trois prix pour «La mer au loin» au 21e Festival international cinéma et migrations    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



La difficile quête de la lumière...
Publié dans Les ECO le 19 - 02 - 2013

En attendant avril 2013 et l'entrée en service de la centrale à gaz de Kribi, le pays vit actuellement au rythme du rationnement de l'énergie électrique. Le secteur est en mal de modernisation et cherche des investisseurs pour se remettre à niveau.
Après des coupures de courant sans avertissement depuis le début 2013, AES-SONEL, filiale de l'américain AES Corp., concessionnaire du service de distribution de l'électricité, a publié il y a deux semaines un programme de rationnement de l'énergie électrique concernant pratiquement toute la partie sud du pays où se trouvent Yaoundé et Douala, les deux grandes villes, qui concentrent plus de 90% des activités économiques. Tour à tour donc, les villes de cette partie du pays et leurs quartiers, y compris ceux où sont implantées les plus importantes unités industrielles, connaissent leurs longues heures de délestage.
En guise d'explication, AES-SONEL évoque trois raisons. La première c'est que la demande est actuellement supérieure à l'offre. Au cours d'un point de presse le 12 février à Yaoundé, Jean David Bilé, son directeur général, a ainsi indiqué que le déficit de l'offre énergétique est actuellement de 152 mégawatts (MW). La seconde raison est l'arrêt depuis décembre 2012 de quatre centrales thermiques situées à Yaoundé, Mbalmayo, Bamenda et Ebolowa, faute de gasoil. Cette situation elle-même est due au retard de paiement par l'Etat des prestations des fournisseurs de ce carburant. Construites dans le cadre du programme thermique d'urgence (PTU), ces centrales ont une capacité installée de 100 MW. La troisième raison est le retard enregistré par la Société nationale des hydrocarbures (SNH) dans l'approvisionnement en gaz de la centrale à gaz de Kribi sur la côte atlantique. Prévue pour être mise en service en décembre 2012, cette infrastructure d'une puissance de 216 MW, ne sera finalement opérationnelle qu'à partir d'avril 2013.
En attendant, des dispositions ont été prises par l'administration pour répondre à la pénurie actuelle qui a déjà provoqué des soulèvements à Douala. Basile Atangana Kouna, le ministre de l'Eau et de l'énergie a présidé mardi, 12 février, une réunion à ce sujet. Principales conclusions : le paiement des 7 à 8 milliards de FCFA (10 à 12 millions d'euros) dus aux prestataires et la reprise de la fourniture du carburant aux quatre centrales du PTU. «Nous avons réglé les factures de carburant, la confiance est revenue et les centrales ont repris du service et fonctionnent grâce à la fourniture du combustible», confirme Dudley Ashu Sama, conseiller technique au ministère de l'Eau et de l'énergie, cité par le quotidien Mutations, dans son édition du vendredi 15 février.
Toutefois, prévient AES-SONEL dans un communiqué : avec leurs 100 MW, les quatre centrales ne peuvent pas rattraper tout le déficit. Elles ne feront que réduire le gap à environ 52 MW et par ricochet, «diminuer la profondeur des délestages de 50%». «Ce n'est qu'à partir d'avril prochain que toute la demande sera couverte, avec une centrale de Kribi effectivement approvisionnée en gaz», ajoute l'entreprise.
C'est en 2001 - 2002 que le Cameroun a connu ses p ires moments de délestage, juste au lendemain du rachat par AES Corp. de la SONEL (Société nationale d'électricité), l'entreprise d'Etat qui assurait jusque-là distribution de l'énergie électrique. Le nouveau concessionnaire découvrait alors un effectif pléthorique, une trésorerie exsangue et des équipements vétustes. Les réformes entreprises, couplées à la sécheresse qui avait réduit les performances des barrages hydroélectriques, provoquèrent alors des coupures d'électricité sans précédent.
Depuis, l'Etat s'est engagé dans l'exploitation de son potentiel hydroélectrique considéré comme le deuxième d'Afrique après celui de la République démocratique du Congo (RDC). C'est ainsi que trois barrages hydroélectriques sont actuellement en chantier, tandis que d'autres, encore en projet, sont prévus pour être réalisés à moyen terme, dans le cadre du partenariat public-privé. De même, les énergies solaires et éoliennes sont en cours d'expérimentation...
Thierry Ekouti
Dir.pub-Le Quotidien de l'Economie (Cameroun)
Des «dragons» africains pour l'émergence
Dans nombre de pays de l'Afrique subsaharienne, le discours politique est désormais tourné vers l'aspiration au statut de pays émergent. Au Cameroun, l'on parle de 2035. Au Gabon, c'est pour 2025, tandis qu'en Côte d'Ivoire, l'on est plus optimiste encore, puisqu'on mise sur 2020. Si l'on en juge par le potentiel dont regorgent les pays du continent, l'on pourrait dire, sans chauvinisme ni excès d'afro-optimisme, qu'il est possible pour chacun de ces pays de relever ce défi car il sera tout simplement question de mettre à profit ces richesses naturelles démesurées et ce potentiel humain fort envié par les nations dites avancées. Aujourd'hui, le mal le plus partagé dans le continent serait certes celui-ci : la mauvaise gestion de ses richesses. Ces pays candidats à l'émergence sont aussi appelés les «nouveaux pays industrialisés» (NPI). C'est dire si la marche vers l'émergence demande qu'un accent spécial soit mis sur l'industrialisation, un autre mal auquel le continent cherche un remède depuis des décennies. Aussi, de courageuses réformes s'imposent-elles tant sur le plan structurel que sur le plan infrastructurel. Que partout les pesanteurs politiques soient levées pour assainir le climat des affaires pour que la tendance actuelle s'inverse et que 99,5% du café camerounais ne soient plus exportés à l'état brut, mais transformés sur place, ne serait-ce qu'en produits semi-finis. Pour que Philips ne vende plus seulement ses appareils au Gabon, mais que cette firme y ouvre une usine pour fabriquer des téléviseurs et des réfrigérateurs «made in Gabon», avec en plus un transfert de technologie. Pour que la Côte d'Ivoire inonde le marché de ses produits manufacturés (jouets, vêtements, électronique, etc. ), un peu à l'image du modèle commercial de la Corée du sud, de la Thaïlande, de l'Indonésie. Alors, seulement, pourront bientôt naître des «dragons» d'Afrique, prêts pour l'émergence. Le rêve est permis...


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.