Le leader du secteur banquier confirme encore une fois son positionnement dans un contexte marqué de plus en plus par un assèchement des liquidités. Au titre du premier semestre de l'année en cours, Attijariwafa bank dope ses performances, «affirmant ainsi la pertinence de ses orientations stratégiques», souligne-t-on au sein de la banque. Chiffres à l'appui, il y a lieu de noter l'amélioration de son bénéfice net de 15,2% au cours des six premiers mois cette année, pour se chiffrer à 2,24 milliards de DH, tirant profit à la fois de la progression des revenus de la banque et du maintien des coûts sous contrôle. En effet, le produit net bancaire s'est inscrit en hausse de 14,8% par rapport à juin 2010, pour s'établir à 7,9 milliards de DH. Une amélioration soutenue par la contribution des différents métiers du groupe. D'ailleurs, la marge d'intérêt qui représente plus de la moitié des revenus de la banque, s'est inscrite en progression de 13,95% à 4,8 milliards de DH. De même, les activités de marché ont généré des revenus en hausse de 11,9% à 1,3 milliard de DH. Ces performances profitent aussi bien d'une croissance du marché interne que de celui à l'international. Grâce à ses efforts d'extension sur ces deux marchés, Attijariwafa bank a porté le nombre total de ses points de vente à 2.205 agences, avec 1.655 agences au Maroc et 550 autres dans 22 pays. Forte de ce large réseau, Attijariwafa bank s'érige comme premier collecteur de l'épargne et financeur de l'économie au royaume. D'ailleurs, au terme du premier semestre, la banque a distribué un total de 237,8 milliards de DH, en progression de 10,6%, pour un total collecté de 282,6 milliards en hausse de 8,2%. Du côté de la banque d'investissement et ses activités de marché, les filiales détiennent quasiment les plus importantes parts de marché. Ainsi, sur le marché actions, la part d'Attijari Intermédiation s'élève à 26,5%. Sur celui des OPCVM, la part est de l'ordre de 28,5%. Quant à celle de Custody, elle s'établit à 35%. En plus de cette forte présence sur l'ensemble de ces marchés, la première banque du royaume attribue l'amélioration de ses bénéfices principalement au maintien de ses coûts. En effet, bien que les charges d'exploitation aient augmenté de 8,1% à 3 milliards de DH, le coefficient d'exploitation s'est inscrit en amélioration de 2,6 points à 43,4%. Le résultat d'exploitation ressort ainsi à 4,5 milliards de DH, en accroissement de 20,4% comparativement au premier semestre 2010. Par ailleurs, «la gestion rigoureuse des risques, qui a anticipé la clôture de l'exercice 2010 les effets de la crise en Tunisie et en Côte d'Ivoire, a permis au coût du risque de se stabiliser à 0,35%», précise-t-on à la banque. La banque, dont l'élan ne se limite pas à ces réalisations, ne compte pas en rester là. À ce titre, le management a annoncé l'élaboration d'un nouveau plan stratégique «Attijariwafa 2015», après le succès de Attijariwafa 2012».