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Il était une fois... une salle de cinéma
Publié dans Les ECO le 07 - 06 - 2013

Dans la continuité du «SCIM Ciné Tour» à Casablanca et Marrakech, le club culturel Eminence a organisé en collaboration avec Save Cinemas in Marocco (SCIM), la semaine cinématographique de Rabat du 3 au 7 juin pour sensibiliser les jeunes à une grande problématique culturelle : la fermeture en masse des cinémas au Maroc.
Tel un fléau, une épidémie qui s'abat sur la culture, les salles de cinéma au Maroc ferment et disparaissent, emportant avec eux les sourires, les rires, les larmes et les souvenirs de nombreux spectateurs. Tel un évènement culturel pour secouer les esprits, la semaine cinématographique de Rabat s'est voulue agitatrice des consciences sur la question des salles de cinéma au Maroc. Le constat est lourd, les chiffres sont alarmants : 50 millions de spectateurs et 280 salles de cinéma actives il y a trente ans contre 2 millions de spectateurs et 35 salles de cinéma ouvertes en 2013. Que s'est-il passé ? Où est l'époque où nos parents allaient découvrir les films cultes à l'affiche et où le cinéma était un rendez-vous incontournable des sorties en couple, en famille, entre amis ? C'est pour répondre à cette question que l'évènement sous le thème : «Engageons-nous pour la sauvegarde du patrimoine culturel cinématographique marocain», a été ponctué de rencontres, d'une exposition, de débats et d'une vaste tournée de salles de cinéma qui consiste en une tournée des maisons de production cinématographiques, de rencontres avec des artistes de renom, et des salles de cinéma fermées de Rabat.
«Nous avons voulu sensibiliser pas mal d'étudiants sur la question cinématographique et nous avons déjà mis en place pas mal de programmes pour toucher un maximum de jeunes, pas seulement dans le domaine du cinéma puisqu'on a voulu sortir justement du monde du cinéma. Sensibiliser l'élite et les décideurs de demain sur la question des salles de cinéma, c'est important», explique Tarik Moumin, président de l'association «Save Cinemas in Marocco». À base de débats, de conférences, les organisateurs et les concernés par cette question ont cru nécessaire d'intervenir au risque de perdre ce patrimoine architectural, cinématographique et surtout culturel du royaume. Pour ce faire, il était bon de rappeler à ces jeunes, à travers une exposition ludique d'affiches cultes de cinéma que leurs parents et grands parents ont eu l'occasion de voir tous les grands classiques américains, égyptiens ou encore d'Hollywood. Le prélude de cette exposition s'est fait à l'EMI, mais les organisateurs ont pour objectif de mettre en place une initiative du genre pour le grand public. «Il est important de mettre en place une culture consciente, puisque la réalité crue veut que les salles s'alignent sur la numérisation, il faut qu'elles soient conformes à l'avancée technologique. Sinon de plus en plus de salles vont fermer et ne demeurera que le monopole d'un complexe.
Le cinéma deviendra un luxe et non plus un droit», précise Tarik Moumin. Pour ce faire, il faut surtout que les autorités publiques s'engagent dans des stratégies et des politiques culturelles claires avec tout un programme détaillé. Mythe ou réalité ? Dans tous les cas, l'association «Save Cinemas Morocco» a de l'énergie à revendre et souhaite retrouver le charme cinématographique d'antan en recréant ces espaces culturelles où les jeunes pouvaient se retrouver. Une belle action de la part des jeunes pour les jeunes afin de faire prendre conscience de l'importance cinématographique. Reste à savoir si le message a marqué ou s'il s'est juste contenté de traverser les esprits...


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