Industrie. Entre création de nouvelles unités industrielles et extension d'usines déjà existantes, la signature d'une demi-douzaine de nouveaux contrats d'investissement le mois dernier est porteuse de gros espoirs pour l'industrie automobile nationale. Que ce soit dans la zone franche de Tanger, à Bouskoura ou à Ain Sebaâ, les industriels de composants automobiles continuent à investir à travers de nouveaux projets ou tout au moins l'élargissement de sites déjà opérationnels. Après 8 contrats d'investissement (dans le secteur automobile) signés en mai dernier, 6 autres ont été conclus début août. Passés entre le ministère de l'Industrie, du commerce et des nouvelles technologies, le Fonds Hassan II et les entreprises opérant dans le secteur, ces contrats portent sur plusieurs métiers de la sous-traitance automobile, comme l'injection et l'assemblage de pièces en plastique, la fabrication de composants pour véhicules utilitaires, le câblage automobile, ainsi que l'emboutissage et le découpage de pièces métalliques. Parmi les entreprises concernées figurent des équipementiers de renommée internationale comme Yazaki, Leoni, Process Industriels Del Sur, Relats, mais aussi deux entreprises marocaines à savoir Snop et CECI (Centrale d'équipement et de carrosserie industrielle). Les projets d'investissement engloutiront une enveloppe de 360 MDH pour leur réalisation, tandis qu'ils généreront, à terme, un chiffre d'affaires global à l'export supérieur à 870 MDH, avec à la clé, la création de plus de 1.060 emplois directs. En somme et si l'on s'en tient aux dires des responsables en charge de ce dossier, ces nouveaux investissements devraient contribuer à «l'augmentation du taux d'intégration locale» pour les véhicules déjà en cours de production «et spécifiquement celle verticale pour certains métiers, dans le dessein d'aiguiser l'offre marocaine, de négocier mieux avec d'autres constructeurs automobiles et de booster l'investissement dans des métiers jugés nécessaires pour le développement de la filière automobile au Maroc», fin de citation.