L'économie devrait croître de 5,7% à fin 2014, en légère amélioration par rapport à 2013. Les hydrocarbures devraient être le principal moteur de la croissance. La demande intérieure demeure timorée dans un contexte global de baisse des subventions. L'économie ghanéenne est bien partie pour se maintenir au ralenti en 2014. Selon Coface, la croissance devrait peu progresser au terme de l'année en cours, elle est attendue à 5,7% contre 5,5 en 2013. Les hydrocarbures, en particulier, devraient rester l'un des principaux moteurs de cette croissance. Le pays est en train de renforcer ses capacités dans l'énergie, pour mieux «irriguer» son économie industrielle. En décembre dernier, le Ghana se dotait d'une nouvelle centrale hydro-électrique flambant neuve d'une puissance de 404 MW, augmentant la capacité globale de production du pays de près de 20%. Ce projet aura coûté quelque 622 MUSD, majoritairement financés par la Chine (90%). Le pays s'est aussi lancé dans la production de gaz à Atuabo. Le secteur des services, en particulier les finances et les télécoms, ne devraient pas être en reste. Ils maintiennent une bonne part dans la contribution au PIB du pays. Inflation Ce tableau macroéconomique très favorable pourrait être terni par une demande intérieure en effritement. D'après l'organisme assureur-crédit,«la consommation des ménages pourrait subir en 2014 les effets du ralentissement de la progression des salaires et des dépenses sociales dans un contexte de maîtrise des finances publiques». Coface prévoit également un maintien des pressions inflationnistes, impulsées en 2013 par la baisse des subventions de l'Etat sur l'essence et la hausse des salaires. «La modération de la demande des ménages limitera l'augmentation des prix, qui continuera toutefois à être alimentée par le renchérissement des biens importés liés à la dépréciation du Cedi», commente Coface. Cette réduction des subventions pesera sur la croissance des secteurs de l'énergie et des transports.