La Mini, modèle phare de la marque éponyme, revient en force sur le marché. Plus grande, mieux équipée et améliorée en substance, elle a tout pour perpétuer la success-story de sa devancière. Cela fait 55 ans que deux phares ronds, des surfaces carrées, ainsi qu'un gabarit bas et contenu signent le style original et inimitable de Mini. Jadis petite, dépouillée, mais très populaire, cette citadine est devenue synonyme de luxe, symbole du néo-rétro et marqueur de «branchitude», au lendemain de son revival par BMW, en 2000. Une renaissance qui s'est ensuite prolongée avec l'extension de la gamme qui s'est définitivement affranchie de l'étiquette et carcan «monoproduit» pour devenir une marque à part entière, comptant pas moins de 7 modèles. Parmi eux, la citadine s'inscrit au cœur de la gamme et de l'ADN de Mini. Une formule dont le changement s'est logiquement fait sans rupture, mais dans la continuité et surtout avec un sacré coup de modernisation intérieure. Révolution de velours Cultivant le coup de crayon de la Mini, deuxième du nom, cette nouvelle moture conserve une architecture extérieure et des atours propres à la marque. Les phares et feux sertis de chrome, la calandre hexagonale, le profil droit et carré ou encore les coques de rétroviseurs en tête d'ogive, sont toujours de mise. En fait, seul un œil averti saura distinguer les aspects qui font la nouveauté. Le plus gros changement concerne les blocs de phares, qui adoptent un module plus technologique, avec de série, des LED en anneau pour l'éclairage diurne et en option, un éclairage directionnel adaptatif. Un équipement pratique dans les virages, comme dans les intersections. Légèrement agrandis, les feux arrière évoluent à leur façon, en adoptant un graphisme différent et des LED en option. Cinq nouvelles teintes de carrosserie figurent au catalogue, au même titre qu'un vaste choix de personnalisation pour certains éléments externes (couleurs et motifs de toit, coques de rétros, stripping de capot). De plus, cette nouvelle Mini est la plus grande des trois générations qui l'ont précédée, flirtant désormais avec les 4 mètres de long. Plus grande, plus moderne Avec une longueur totale de 3,82 m, soit 9,8 cm de plus que sa devancière et dont près de 3 vont à l'empattement, la nouvelle Mini tente d'améliorer l'une de ses principales faiblesses : son espace habitable. Celui-ci évolue relativement, avec «une surface d'assise plus longue à l'arrière», indique le constructeur dans son communiqué. Cela, tandis que le coffre glane une cinquantaine de litres, cubant désormais 211 l, avec en prime un plancher compartimenté. La grande nouveauté à bord se situe pourtant à l'avant, avec un poste de conduite totalement revisité. Dans un souci de sécurité et au grand regret des fans de l'ancienne Mini, le combiné d'instrumentation central a migré vers un emplacement plus classique (face au conducteur). Néanmoins, la console centrale reçoit toujours un module en forme de cercle et mettant en scène, à travers un anneau lumineux et à couleurs personnalisables, les nouveaux affichages et fonctions disponibles. Parmi elles, citons la caméra de recul, l'aide au parking semi-automatique ou encore les réglages de conduite en 3 modes à savoir, MID (standard), Sport et Green. Enième preuve de sophistication, la disponibilité, en option, de l'affichage tête-haute, une première dans ce segment. Caractère de kart préservé Avec une largeur accrue de 4,4 cm (à 1,72 m), la nouvelle Mini devrait conserver ce qui fait sa particularité sur la route : un comportement de kart. Cela, d'autant plus que les ingénieurs ont revu de fond en comble les trains roulants, l'allégement de la structure, ainsi que les suspensions. Celles-ci peuvent recevoir, en option et pour la première fois dans l'histoire de Mini, un amortissement piloté ! Objectif : améliorer le confort de roulement, tout en intensifiant les sensations typées karting propres à l'auto. Le tout sans rien sacrifier sur l'autel de la sécurité et de l'efficience énergétique. En cela, la petite anglaise (naturalisée allemande) peut aussi compter sur une nouvelle génération de moteurs dotés de la technologie TwinPower Turbo et du système de coupure automatique Stop & Start. Il s'agit des 3 cylindres essence et diesel qui équipent les Mini One D (95 ch), Mini Cooper D (116 ch) et Mini Cooper (136 ch). La version Cooper S, elle, s'anime toujours d'un 4 cylindres puissant de 192 ch. Enfin, les prix n'auront, eux aussi, rien de dépaysant pour les clients de la marque, se situant entre 257.000 et 340.000 DH.