S'intercalant entre l'Accent et la i40, la nouvelle Elantra vient défendre les couleurs de Hyundai sur le marché des compactes tricorps. Entre autres atouts figurent sa ligne et ses prix, qui lui ouvrent les portes du succès. Occupant la troisième marche du podium au classement des ventes de voitures (particulières) neuves au Maroc, le label Hyundai devrait pouvoir préserver sa place. En effet, son importateur (Global Engines) va non seulement continuer à s'appuyer sur sa micro-citadine qui, signalons-le, figurera au catalogue aussi bien dans sa nouvelle mouture (Grand i10) que la précédente (i10)... mais va aussi tirer profit d'une autre nouveauté de taille: l'Elantra. Celle-ci, au-delà de la popularité de son nom auprès des Marocains, opère dans l'un des segments les plus prisés par les acheteurs, puisqu'il pèse près de 10% sur le marché de la voiture de tourisme (neuve). Cela étant, c'est d'abord par son design et son rapport prix/équipement que cette coréenne séduira, à coup sûr. Sculptée comme une Hyundai Visuellement assimilable à une i30 avec malle, l'Elantra arbore une silhouette respectant à la lettre les codes du design actuel du premier constructeur coréen. Baptisée «Fluidic Sculpture», cette mouvance stylistique se matérialise par une calandre hexagonale, de grands projecteurs remontant sur les ailes, ainsi que des flancs traversés par une nervure qui se prolonge jusqu'au blocs de feux arrière. Le tout, dans un élan de fluidité, faisant que l'auto affiche un équilibre harmonieux d'un essieu à l'autre. Si bien que sous tous les angles, l'Elantra apparaît comme une i40 en réduction. En fait, une vingtaine de centimètres sépare les deux berlines, pour ce qui est de leur longueur, laquelle atteint tout de même 4,55 m pour l'Elantra. Malgré un encombrement extérieur non-négligeable, l'auto s'autorise un Cx de 0,28, soit un coefficient aérodynamique plutôt flatteur. C'est bien la preuve des progrès accomplis par le constructeur. Un cocon accueillant Le constat est le même pour l'intérieur. Présentation moderne du poste de conduite, qualité des matériaux et diversité des fonctionnalités sont autant d'aspects qui sautent vite aux yeux lorsqu'on s'installe à bord, pour la première fois. Dessinée pour trois adultes, la banquette fait profiter pleinement les passagers arrière de l'espace aux jambes rendu suffisant du fait d'un empattement conséquent pour une compacte, soit 2,70 m. De quoi envisager confortablement les longiues routes des vacances. En cela, la capacité du coffre s'inscrit dans la moyenne haute du segment, avec un volume de 420 litres. Dans le même ordre d'idées, il est tout aussi rassurant d'apprendre que les dispositifs de sécurité active et passive abondent dès le premier niveau (finition Confort). Figurent ainsi d'office 8 airbags, les freins ABS, le contrôle de stabilité ESP, le détecteur de crevaison, les phares antibrouillards et l'alarme antivol. Diesel puissant et boîte auto Mécaniquement, le choix de l'importateur pour cette berline s'est arrêté sur le 1.6 CRDI de 128 ch (6 CV fiscaux), diesel suffisant et assez frugal, se contentant de 4,9 l/100 km en cycle mixte. Surtout, l'Elantra donne le choix de la boite, manuelle ou automatique, ce qui n'est pas le cas de toutes ses rivales. Il reste que pour disposer de la boîte de vitesses automatique (BVA), il faut opter pour la finition la plus huppée. À ce titre, il faut savoir que cette compacte est proposée en trois finitions: Confort, Maestro et Elite BVA. La première offre, au-delà du volet sécuritaire, la climatisation (manuelle), l'ordinateur de bord, les 4 lève-vitres et rétros électriques, l'accoudoir central avant, ainsi que l'autoradio CD-MP3 avec commandes au volant, entrée AUX et port USB. Un ordinaire qu'améliore la finition intermédiaire, avec notamment, le régulateur de vitesse, la clim' auto bizone, l'allumage auto des phares, le détecteur de pluie, la connexion Bluetooth et les jantes alu' de 16 pouces. La finition Elite, va encore plus loin, ajoutant le radar de recul, les rétros rabattables électriquement, la boîte à gants réfrigérée, les feux de jour (avant) à LED, des pédaliers chromés et bien entendu, la boîte auto. Et pour enfoncer le clou, l'Elantra joue aussi la carte de la séduction avec ses prix, lesquels démarrent juste sous la barre des 200.000 DH. Un positionnement compétitif qui devrait contribuer à la croissance commerciale de la marque... mais jusqu'à quel degré? Là est la question.