Ça chauffe au sein des fermes agricoles de Chtouka-Aït Baha. Jeudi 7 mai, quelque 1.000 ouvriers et ouvrières travaillant dans des fermes agricoles ont organisé un grand rassemblement à Khmisse Ait Amira pour déplorer leurs conditions de travail difficiles. Au cœur de leur mouvement de protestation figurent plusieurs revendications, notamment les droits sociaux, le respect de la liberté syndicale, les licenciements abusifs et le SMAG. Les contestataires demandent d'aligner le salaire minimum appliqué dans le domaine de l'agriculture «SMAG» (1.730 DH) sur celui appliqué dans le secteur industriel (2.450 DH). À la fédération nationale du secteur agricole (Souss-Massa-Drâa), on menace de revenir à la charge si aucun dialogue n'est ouvert avec eux.