La Banque mondiale (BM) vient d'approuver la mise à disposition d'un prêt sans intérêt de 300 millions de dollars à l'Egypte. Ce montant devrait servir au financement des petits projets et au développement des régions pauvres, selon le ministère égyptien de l'Industrie et du commerce. «C'est le premier prêt servi par la Banque mondiale après les protestations du 30 juin 2013», est-il indiqué. Les petites et moyennes entreprises sont le principal moteur de l'économie égyptienne. Ce genre d'entreprises contribue à hauteur de 85% à la création d'emplois hors secteur agricole. Le nouveau prêt porte le montant global des financements accordés par la Banque mondiale à l'Egypte à 4,6 milliards de dollars. Le Niger passe l'examen du FMI Une mission du Fonds monétaire international (FMI) s'est rendue récemment à Niamey - du 22 au 26 juin 2014- pour la quatrième revue du programme économique et financier du Niger appuyé par le FMI dans le cadre de la facilité élargie de crédit (FEC). Selon le communiqué publié par l'organisme, l'économie du Niger fonctionne globalement bien, en dépit d'une conjoncture extérieure difficile. «En 2013, le produit intérieur brut (PIB) a augmenté de 4,1%, sous l'impulsion du secteur primaire. Le programme gouvernemental encourageant la vente de céréales à des prix modérés, afin de venir en aide aux couches vulnérables de la population et d'améliorer le fonctionnement des marchés, a contribué à maîtriser le taux d'inflation à 2,3 % en 2013», indique-t-on. La marge de manœuvre budgétaire limitée et la faible capacité d'absorption ont ralenti la réalisation des investissements publics visant à promouvoir la croissance et la réduction de la pauvreté. En Côte d'Ivoire, les IDE reprennent Les engagements d'investissements étrangers en Côte d'Ivoire ont plus que doublé entre 2012 et 2013, passant de 220 milliards de francs CFA (environ 336 millions d'euros) en 2012 à 500 milliards de FCFA (environ 763 millions d'euros) en 2013, a annoncé le ministère ivoirien de l'Industrie. La plupart de ces engagements seraient déjà traduits en concrétisations. La France est le premier investisseur en Côte d'Ivoire avec 800 entreprises, dont 160 appartenant à de grands groupes hexagonaux. Les secteurs bancaires, du BTP ou du transport, sont les plus représentés. Les échanges entre la Côte d'Ivoire et la France se sont établis à 1,7 milliard d'euros (1.106,6 milliards FCFA) en 2013, selon des chiffres officiels. Fin novembre 2013, l'ancienne ministre française du Commerce extérieur, Nicole Bricq, au cours d'une visite à Abidjan, avait souhaité que le volume des échanges franco-ivoiriens atteigne 2,25 milliards d'euros en 2017. Zimbabwe, 200 millions de dollars pour relever le textile C'est le montant qui serait nécessaire à l'industrie locale du textile, selon un récent rapport portant sur la compétitivité du secteur. Ce besoin en investissement, estimé donc à 200 millions de dollars, lui permettra de se restructurer dans le court ou le moyen terme. D'après la Zimbabwe Economic Policy Analysis and Research Unit (ZEPARU) qui a mené cette étude, 50 millions de dollars devront être investis en direction des producteurs de coton du pays et 50 autres millions de dollars doivent aller à la remise à niveau des infrastructures de transformation dont le secteur dispose.