«Just Dance» vient d'ouvrir ses portes il y a presqu'un an et permet aux amoureux de danse de vivre leur passion à fond. Ce projet est porté par Kenza Mouahidi, une passionnée. La danse a toujours fait partie de sa vie, même si elle s'en est éloignée quelques années pour faire des études à Paris. Kenza Mouahadi a ouvert son école de danse soutenue par sa mère qui lui a transmis l'amour de la danse. «Quand j'ai quitté Paris pour me réinstaller au Maroc, j'ai donné des cours de danse à des enfants, des adolescents et des femmes. J'ai réalisé la joie que cela me procurait. Un pur bonheur de pouvoir transmettre ma passion. La demande pour mes cours était de plus en plus grandissante, il était naturel de créer "Just Dance", où les passionnés pourront apprendre et développer leur talent», explique la directrice de «Just Dance» qui est tombée amoureuse de la danse classique dès l'âge de 4 ans avant de passer au modern jazz à l'âge de 13 ans et de continuer à danser rigoureusement jusqu'à participer au Festival de danse de Montpellier 1997, en partenariat avec l'Institut français de Marrakech, pour représenter le Maroc. Du classique au modern jazz en passant par le lyrical, l'afro-jazz, les danses urbaines tels le hip-hop, le streetdance, le dance ballet le reggaeton ou encore les danses exotiques comme le bellydance, le bollywood, l'afro, le latino et la samba, tout le monde peut y trouver son compte, des petits aux plus grands. «Ma pédagogie diffère en fonction de mon public. Pour les enfants, un des objectifs est de leur apprendre que la danse n'est pas seulement une activité extrascolaire mais que c'est aussi une activité de groupe dans laquelle il faut s'intégrer, interagir avec les autres membres, le tout dans des valeurs de respect et de partage», explique la responsable de l'école de danse qui enseigne aux adolescents en leur offrant «un accompagnement dans une période souvent difficile à vivre pour l'adolescent et le parent, en vue de développer la confiance en soi». L'école dispense des cours de danse aussi pour «se détendre, oublier les petits soucis du quotidien et vibrer au son de la musique». Une ode à la joie où la passion est le seul leitmotiv et où le corps professoral enseigne avec amour et envie. Cependant Kenza Mouahidi souhaite aller plus loin en démocratisant la danse et en permettant à des jeunes, qui n'ont pas eu la chance d'avoir accès à des études supérieures faute de moyens, d'avoir un métier grâce à la formation professionnelle. «Je souhaite que la danse soit moins taboue, qu'on prenne conscience que c'est l'expression du corps et qu'il n'est pas honteux de danser».