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«Le Maroc a sa place dans le Plan Sénégal émergent»
Publié dans Les ECO le 17 - 03 - 2015

À l'instar des banques, les autres secteurs matures de l'économie marocaine ont un rôle à jouer dans la concrétisation du Plan Sénégal émergent (PSE). Amadou Ba présente le PSE et évoque les secteurs porteurs pour les investisseurs marocains.
Les ECO : Qu'est-ce qui a motivé la mise en place du Plan Sénégal émergent?
Amadou Ba : Le président Macky Sall ambitionne de faire du Sénégal un pays émergent à l'horizon 2035. Cela s'est traduit par un diagnostic sans complaisance fait par l'ensemble des acteurs politiques, universitaires sénégalais ainsi que par des acteurs de la communauté internationale. Nous avons ainsi pu aboutir à une nouvelle vision dénommée «Plan Sénégal émergent (PSE)». Ce programme fédère l'ensemble des plans qui existaient jusqu'à présent. C'est l'unique stratégie économique mise en place au Sénégal.
Quelles sont les grandes lignes du PSE?
Le PSE est constitué de trois axes: le premier concerne la transformation structurelle de l'économie. Il s'agit de voir quelles sont les mesures clés, les réformes phares à mettre en œuvre pour transformer l'économie. Le deuxième porte sur l'inclusion, car il ne peut y avoir de développement sans inclusion. La population sénégalaise est majoritairement jeune, ouverte sur le monde, et qui a des exigences de quotidienneté. Dans le budget, nous avons prévu des transferts importants destinés aux couches vulnérables: bourses familiales, couverture maladie universelle, etc. Le troisième axe est lié à la gouvernance. Nous sommes dans un monde de démocratie très ouvert. Aujourd'hui, la gouvernance constitue un axe fondamental de la gestion au Sénégal.
Quels sont les défis du PSE?
Les réformes, mais aussi l'engagement continu des Sénégalais en constituent les principaux défis. Cette stratégie doit transcender les considérations politiques. Le PSE doit être la seule vision soutenue par tous les Sénégalais. La communauté internationale pense que ce plan est la seule vision susceptible de permettre à notre pays d'aller à l'émergence dans un horizon de 20 ans. Il appartient à tous les Sénégalais de s'unir autour de cet idéal.
Quelles sont les retombées attendues de votre participation au Forum Afrique développement à Casablanca?
Nous espérons que ce forum nous aidera à attirer des investisseurs marocains, dans le cadre du Plan Sénégal émergent. Nous sommes aujourd'hui dans la phase de lancement de cette stratégie. Elle est constituée de 27 projets phares, ainsi que des réformes clés. Les entreprises marocaines ont un rôle à jouer dans le développement économique du Sénégal.
Les investisseurs marocains peuvent-t-ils remplacer les français au Sénégal?
Nous sommes dans un monde ouvert. Le Sénégal n'a pas de parti pris; tous les investisseurs sont les bienvenus. L'Etat sénégalais est avec tout pays qui lui offre des avantages concordants avec sa vision et sa politique économique.
Quel est rôle des entreprises marocaines au Sénégal?
Les entreprises marocaines jouent un rôle extrêmement important. Les groupes Attijariwafa bank, BMCE opèrent dans les secteurs bancaires et dans les assurances. D'autres entreprises sont déjà impliquées dans la politique de l'émergence du Sénégal. Par exemple, la nouvelle Cité de l'émergence est faite par une société marocaine.
Quels sont les avantages compétitifs de l'économie sénégalaise?
Le Sénégal est un pays stable et calme. C'est aussi une grande démocratie. Le Sénégal est ouvert sur le monde. En matière de connectivité, nous sommes très proches aussi bien du Maghreb que de l'Europe. Concernant les télécommunications, le Sénégal a une des plus grandes sociétés de télécoms en Afrique (SONATEL). Notre pays est aussi un hub sanitaire qui a formé les plus grands médecins d'Afrique. D'ailleurs, la plupart des médecins marocains ont été formés à l'Université de Dakar. En outre, nous comptons une population jeune, bien instruite, même s'il faut encore renforcer les efforts. Enfin, notre législation du travail est adaptable à certaines circonstances particulières en matière d'investissements.
Dans quels secteurs investir?
Il faut investir dans la connectivité. Nous avons un programme de 50 km d'autoroutes par an. Un projet de 120 km est lancé cette année. Les télécoms sont aussi un secteur à investir, ainsi que dans l'électricité, le transport aérien et maritime. Il y a là des pistes importantes à développer.
Quelles sont les performances réalisées actuellement par le Sénégal?
Aujourd'hui, le déficit budgétaire est maîtrisé. Il est passé de 6,7% en 2011 à 4,5% (projections, ndlr). La croissance est également de retour: elle était de 1,7% en 2011 et devrait s'établir en 2015 à 4,7%. Des mesures de rationalisation très fortes sont prises. En 2014, le Sénégal a fait partie des 10 pays ayant fait le plus de réformes, comme cela a été confirmé par le Doing Business.


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