La compagnie aérienne nationale RAM, qui comptait sur les finances publiques pour renflouer ses caisses et prendre son envol, devrait prendre son mal en patience. En effet, si le contrat-programme devant être signé avec le gouvernement est fin prêt depuis, au moins, deux mois, le ministère des Finances a décidé de renvoyer tout aux calendes grèques. Le coût de la paix sociale a, apparemment, eu raison des finances publiques. Les caisses sont quasiment vides. Driss Benhima et ses équipes devront se débrouiller avec les moyens de bord pendant que la crise bat son plein ! pas évident.