«La coopération régionale, sous-régionale et interrégionale joue un rôle moteur et précieux dans l'intégration économique des pays du Sud ». Ces propos de l'ambassadeur du Maroc auprès de l'ONU, Mohamed Loulichki, lors d'un débat thématique informel organisé hier à New York, sur « Les Nations Unies et la gouvernance mondiale », met en avant l'importance de la mise en œuvre de ce programme pour «maximaliser les potentialités et assurer la stabilité et la prospérité partagée». De l'avis du diplomate marocaine, «du fait de sa contribution à la consolidation de la gouvernance économique mondiale, cette coopération devrait recevoir l'encouragement et l'appui nécessaires de la part de la communauté internationale afin qu'elle puisse jouer pleinement son rôle de catalyseur d'un développement durable». Une observation qui, selon Pascal Lamy DG de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), doit d'être reprise dans les conclusions de cet événement, du fait que cette question mérite une attention particulière dans le débat en cours sur la gouvernance économique mondiale. D'un point de vue essentiellement économique, Loulichki, a relevé l'importance du renforcement et de l'adaptation de la gouvernance économique mondiale qui doit «avoir pour objectif la mise en place d'un ordre économique international équitable et équilibré basé sur des institutions internationales représentatives, des mécanismes de coopération et de coordination efficaces entre Etats et Organisations internationales ainsi que des processus de prise de décisions transparents et inclusifs». Pour lui, une gouvernance économique mondiale n'est efficace que si elle assure le développement de tous les membres de la communauté internationale, sur la base d'un multilatéralisme «inclusif, efficace et solidaire».