En période de croissance, des stratégies plus dynamiques sont recommandées, de sorte à augmenter l'espérance de la rentabilité des portefeuilles. «Quand la confiance dans les bourses est ascendante et que l'on croit au réalisme du cycle de croissance, un autre registre de stratégies de placement s'en suit, à savoir les tactiques spéculatives», soulignent d'emblée CDG Capital dans un nouveau rapport de «stratégie actions». Selon, Meriyem Dahmi, analyste de la même société de Bourse, étant plus dynamiques, ces stratégies font en sorte d'encourager les prises de risques pour augmenter l'espérance de la rentabilité des portefeuilles. La Bourse des valeurs de Casablanca est parvenue cette année à se détacher de sa spirale baissière et affiche cette année +10,61%. Les observateurs, les analystes et les intervenants du marché sont unanimes sur le fait que le marché est à la veille d'un nouveau cycle positif, aussi bien en termes de prix que de volumes. Selon les estimations d'Upline Securities, le Masi devrait finir 2014 avec une performance annuelle de +14,98%. Un nouveau cycle confirmé Plusieurs éléments plaident en faveur de cette reprise. Tout d'abord, le fait qu'il y ait à court terme une visibilité sur des introductions en Bourse. «Nous prévoyons en effet une nouvelle vague d'introductions boursières dès 2015, ce qui devrait redynamiser le marché boursier», avait souligné à ce propos, Younes Benjelloun, directeur de CFG Group, dans une interview accordée aux ECO (www.leseco.ma). D'ici peu de temps, Marsa Maroc fera son entrée en cotation. Bien entendu, si les conditions fixées pour cette première IPO arrivent à séduire les investisseurs, ces derniers répondront présents augmentant ainsi les chances de réussite de l'opération et ouvriront par la même occasion la voie à d'autres sociétés qui sont tentées par l'expérience de la cote, mais qui n'osaient pas franchir le pas sous prétexte que le cycle boursier actuel n'est pas propice. D'ailleurs, les IPO de Total Maroc, Résidences Dar Saada et Mutandis sont également attendues pour 2015. En outre, avec la baisse du taux directeur, une rotation théorique du cash vers des placements en bourse est envisageable, mais «elle dépendrait de plusieurs aspects comme le profil des investisseurs et les prévisions futures des taux», précise Meriyem Dahmi. Une chose est sûre : La cote casablancaise réunit aujourd'hui de multiples avantages comparatifs qui sont de nature à augmenter son attractivité et à la remettre sur les rails.