Vingt et un mois après son démarrage, l'usine de Renault-Nissan de Tanger franchit un nouveau cap en inaugurant sa deuxième ligne de production. Cela s'est passé la semaine dernière au cours d'une cérémonie présidée par messieurs Abdelkader Amara et Jacques Prost, respectivement ministre de l'Industrie, du commerce et des nouvelles technologies et directeur général du groupe Renault Maroc. Face à la presse nationale et à des convives de marque comme Charles Fries (ambassadeur de France au Maroc) et Anas Alami (DG de la CDG), les différents intervenants ont rappelé dans leurs discours respectifs l'importance de cette unité industrielle, tant pour le groupe Renault que pour la ville, appelée à se développer à travers le programme «Tanger-Métropole 2013-2017» initié par le roi. Plus concrètement, cette deuxième ligne de montage, qui a nécessité un investissement de 400 millions d'euros pour la production des Dacia Sandero et Sandero Stepway, portera la capacité industrielle du site à 340.000 véhicules par an dès 2014. Cela permettra de hisser ce complexe industriel au rang de plus grande usine d'Afrique ! C'est ce qu'indique un communiqué de presse, précisant par ailleurs que 1.400 personnes ont été recrutées pour les besoins de cette nouvelle ligne, portant ainsi l'effectif global de l'usine à 5.000 personnes. Au-delà dudit communiqué émanant du groupe au losange (et de toute la littérature de presse qui en a découlé), il faudrait surtout retenir une chose de cette mise en service: la viabilité du projet industriel de Renault au Maroc et cela, dans le respect des délais initialement fixés.