Trois ans après le lancement du plan communal de développement (PCD) d'Agadir, place à son bilan d'étape. À mi-chemin de cette feuille de route sexennal, le président de la commune urbaine d'Agadir a tenu à faire le point sur son action municipale. Mise à niveau des quartiers défavorisés, implantation d'infrastructures de proximité, aménagement des voiries et des espaces verts...Au cours de ces deux mandats, le Conseil communal a adopté une politique de la ville. «C'est une approche verticale qui nécessite la mobilisation de tous les acteurs, y compris les services extérieurs» tient à préciser Tariq Kabbage. C'est pourquoi, un montant de 600 MDH serait investi sur la période 2013-2015 en vertu d'une convention approuvée récemment par l'ensemble des intervenants. Les plus grandes sommes seront respectivement injectées par le ministère de l'Habitat, de l'urbanisme et de la politique de la ville (210 MDH), tandis que la commune urbaine d'Agadir et le ministère de l'Education nationale mobiliseront 160 et 108 MDH pour chacun. Cependant, il convient de nuancer le constat afférent à l'état d'avancement de chaque projet en fonction de leur nature et des obstacles rencontrés sur le terrain. Si le Souk El Had et le quartier de Taddart à Anza ont été réhabilités, la restructuration des piémonts faisant intervenir plusieurs services avance à un rythme de sénateur. D'autres chantiers sont lancés à Aghroud Bensergao et à Talborjt. Sur ce dernier point, il faut préciser que les travaux viennent officiellement d'être lancés. L'appel d'offres afférent au réaménagement de ce quartier a été confié à l'entreprise Zerkdi et fils, l'une des sociétés opérant dans le secteur du BTP dans la ville d'Agadir. La 1re tranche nécessitera près de 13 MDH financés par la Commune urbaine d'Agadir pour la réhabilitation du boulevard Allal Ben Abdellah, rue centrale de Talborjt. L'objectif est de redynamiser ce quartier jadis réputé par ses activités commerciales. Les travaux consistent en la rénovation des revêtements des voiries, le jardinage en plus de l'éclairage public. Quant à la seconde tranche, elle permettra de réaménager l'avenue du président Kennedy, le boulevard du 29 février et la place des orangers à proximité du cinéma Sahara. Pour le groupement artisanal d'Agadir, ce projet doit compléter l'offre touristique de la destination après sa reconversion via une vision intégrée. Outre le quartier de Talborjt, la commune vient de lancer un projet numérique de la modernisation administrative des services communaux. Pour les autres projets, notamment le transport en commun, l'étude de faisabilité de la 1re ligne de bus à haut niveau de service (BHNS) est en cours de réalisation. Selon Kabbage, «elle devrait être prête au mois de septembre ou octobre pour un début initial des travaux en 2014». S'agissant du complexe cinématographique et du palais des congrès, la réflexion est déjà menée vers l'acquisition de la parcelle portant le titre foncier n°2181/MS à proximité du théâtre de verdure. Cependant, le coût du terrain étalé sur une superficie égale à 22.616 m2 devrait être arrêté par la Commission de valorisation du foncier. Dans le détail, le projet comprendra une capacité de sièges égale à 2.962 places. Quant aux salles, elles seront au nombre de 13 dont la plus grande est de 1.124 places. Outre les salles de cinéma, ce projet comprendra selon ses paramètres 14 pistes de bowling, une salle des congrès, un parking souterrain édifié en trois étages avec 895 places au total pour le stationnement des voitures ainsi qu'un restaurant/Cafeteria. Quant au pôle universitaire, les études d'aménagement ont été lancées puisque la zone qui devait abriter le projet n'était pas couverte par les plans. Par ailleurs, d'autres projets n'arrivent toujours pas à aboutir. C'est le cas de la société de développement local des parkings (SDL Agadir Park). Néanmoins, suite à des rectifications de la DGSL, des corrections ont été validées par le Conseil communal lors de la session de juillet...