L'essentiel de la cote La Bourse de Casablanca a clôturé la séance du 23 juillet sur une importante baisse. Le Masi a lâché 1,52% à 8.579,80 points. Le Madex a perdu pour sa part 1,65% à 6.961,49 points. Leurs pertes annuelles se sont aggravées à 8,33% pour le Masi, et à 8,57% pour le Madex. La capitalisation est ressortie à 414 MMDH. Au volet des plus fortes hausses, Auto Hall se hisse au premier rang avec une augmentation de 5,99% à 71,14 DH. IB Maroc a gagné 5,55% à 127,5 DH. Brasseries du Maroc s'est bonifié de 4,94% à 2.400 DH. À l'inverse, Itissalat Al-Maghrib a enregistré la plus forte baisse en lâchant 9,39% à 90,2 DH. Snep a perdu 5,59% à 157 DH. Ennakl a reculé de 4,76% à 36 DH. Le volume global drainé par le marché s'est établi de son côté à 250 MDH, dont 26 MDH enregistrés par IAM et 12 MDH par Attijariwafa bank. Addoha a drainé pour sa part un flux de 4 MDH. Le brut recule Les cours du pétrole hésitaient mardi en fin d'échanges européens, dans un marché attendant la communication du niveau des stocks pétroliers aux Etats-Unis. Vers 16h00 GMT, le baril de brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 108,45 USD sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 30 cents par rapport à la clôture de lundi. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, perdait 22 cents, à 106,72 USD. Le pétrole coté à New York continuait d'être pénalisé en fin d'échanges européens par des prises de bénéfices, après avoir atteint vendredi dernier un plus haut depuis 16 mois. Dopé par un fort recul des stocks pétroliers américains, dû à une hausse de la demande et une augmentation de la cadence des raffineries, le prix du WTI a fortement augmenté depuis début juillet, dépassant même le brent vendredi en séance pour la première fois depuis août 2010. Mardi toutefois, les opérateurs restaient prudents, dans l'attente des statistiques hebdomadaires du département américain del'Energie (DoE), qui doit communiquer mercredi à 16h30 GMT le niveau des stocks américains de pétrole pour la semaine terminée le 17 juillet. La semaine dernière, le DoE avait fait état d'une chute des stocks de brut de 6,9 millions de barils, s'additionnant à un recul de près de 20 millions les deux semaines précédentes. Une nouvelle baisse des stocks de brut soutiendrait les prix du WTI à leurs niveaux actuels, mais seulement si elle s'accompagne d'un recul similaire des stocks d'essence et de produits distillés . Si ces deux derniers types de réserves ne reculent pas, la cadence des raffineries pourrait ralentir. L'euro progresse face au dollar L'euro consolidait sa hausse mardi face à un dollar affecté. Vers 18h GMT, l'euro valait 1,3219 dollar contre 1,3186 dollar lundi à 21h GMT. La monnaie unique est montée mardi vers 14h50 GMT à 1,3230 dollar, son plus haut niveau depuis un mois. Le dollar reculait un peu face au yen, à 99,50 yens contre 99,59 yens la veille. Les marchés continuaient à réajuster leur position une fois le message de la Réserve fédérale américaine (Fed) digéré. En effet, son président, Ben Bernanke, a réaffirmé dans ce dernier (la semaine dernière) que la conjoncture économique américaine justifiait encore une politique très accommodante. Les énormes rachats d'actifs de la Fed et le maintien d'un taux d'intérêt directeur quasi nul par la Banque centrale américaine tendent à faire pression sur la valeur du dollar. Après avoir été fragilisée lundi par l'annonce d'une baisse inattendue des ventes de logements anciens aux Etats-Unis, la devise américaine a été pénalisée par un nouvel indicateur décevant pour l'économie américaine mardi, avec une contraction inattendue en juillet de l'activité manufacturière de la région de Richmond (Virginie, est des Etats-Unis). Pour certains analystes, le billet vert devrait continuer d'osciller fortement jusqu'à la publication des prochains chiffres mensuels du chômage, indicateur que la Fed observe particulièrement pour décider du ralentissement ou non d'une inflexion de sa politique monétaire très expansionniste. Le marché interbancaire équilibré au cours du 2e trimestre Le marché interbancaire est resté globalement équilibré et n'a pas enregistré de perturbations majeures au cours du deuxième trimestre 2013, en dépit d'un léger creusement du déficit de liquidité bancaire par rapport au trimestre précédent. En effet, l'incidence restrictive occasionnée par l'augmentation de la circulation fiduciaire et les opérations du Trésor a été atténuée par l'injection de liquidité induite par les opérations sur les avoirs extérieurs. Afin de combler l'insuffisance des trésoreries bancaires, Bank Al-Maghrib est intervenue, essentiellement à travers les avances à 7 jours sur appels d'offres dont le volume moyen a avoisiné 46 MMDH contre environ 50 milliards au cours du premier trimestre 2013. BAM porte l'encours de ses opérations de refinancement à 3 mois au cours du 2e trimestre à 19MMDH La Banque centrale a porté l'encours de ses opérations de refinancement à 3 mois à 19 MMDH au cours du deuxième trimestre, dont 4 MMDH au titre des opérations de prêts garantis par des effets privés représentatifs de crédits destinés aux PME et TPE. Dans ce sillage, la moyenne trimestrielle du taux interbancaire moyen pondéré au jour le jour (TIMPJJ) a reculé d'un point de base par rapport au trimestre précédent, pour s'établir à 3,06%.