L'essentiel de la cote La Bourse de Casablanca a clôturé la séance du vendredi 19 juillet dans le vert. Le Masi a gagné 0,26% à 8.784,16 points. Le Madex s'est bonifié pour sa part de 0,28% à 7.143,28 points. Leurs pertes annuelles se sont amoindries à 6,14% pour le Masi et à 6,18% pour le Madex. Dans la foulée, la capitalisation est ressortie à 424 MMDH. Au registre des plus fortes hausses, HPS s'est positionné au premier rang avec une progression de 5,85% à 344 DH. Stroc Industrie a avancé de 5,82% à 74,6 DH. Cosumar a enregistré une hausse de 5,1% à 1.897 DH. La valeur Taslif a été par ailleurs réservée à la hausse. À l'inverse, Mediaco Maroc s'affiche au premier plan des plus fortes baisses. La valeur recule de 6% à 28,2 DH. Mediaco Maroc a également été réservée à la hausse. Lafarge Ciments s'est délesté de sont côté de 5,82% à 970,2 DH. Involys a perdu 5,33% à 113,6 DH. Le marché a drainé un volume global de 14 MDH dont 5 MDH ont été enregistrés par Attijariwafa bank et 2 MDH par Delta Holding. Addoha a drainé pour sa part un flux de 1 MDH. Le pétrole au-dessus des 108 dollars Les cours du baril de brut coté à New York se sont hissés jeudi en clôture au-dessus des 108 dollars pour la première fois depuis plus de 16 mois. Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en août a grimpé de 1,56 dollar jeudi dernier, à 108,04 dollars, son plus haut depuis le 1er mars 2012, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). Les prix de l'or noir texan ont par ailleurs effleuré en cours d'échanges le seuil des cours du Brent londonien, se hissant jusqu'à 108,43 dollars, à moins d'un dollar du baril de référence coté sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, qui a terminé en hausse de 9 cents à 108,70 dollars. Le pétrole américain n'a pas dépassé le Brent en clôture depuis le 16 août 2010. Cet envol du pétrole est tout à fait propre au WTI car le Brent et l'essence n'ont pas connu le même parcours étincelant jeudi. Propulsé par une demande croissante des raffineries américaines et de nettes améliorations logistiques pour l'acheminement du brut stocké au terminal pétrolier de Cushing, Oklahoma, (centre des Etats-Unis) vers le Golfe du Mexique, le WTI se reconnecte peu à peu au marché mondial du brut. Les raffineries ont utilisé la semaine dernière leur plus gros volume de pétrole depuis presque huit ans et les stocks sont descendus à leur plus bas depuis janvier. Au total, selon les chiffres du département américain de l'Energie (DoE), les stocks de brut dans le pays ont dégringolé de près de 27 millions de barils au cours des trois dernières semaines, beaucoup plus que ce à quoi s'attendaient les analystes. Trop longtemps sous-évalués, selon les analystes, en raison des difficultés logistiques et du goulet d'étranglement des réserves d'or noir à Cushing qui servent de référence au WTI, les prix du pétrole américain reprennent ainsi le chemin d'un brut jugé de bonne qualité par les experts. L'euro stable face au dollar L'euro demeurait stable vendredi face au dollar. Vers 09H30 GMT, l'euro valait 1,3102 dollar contre 1,3108 dollar jeudi à 21H00 GMT. L'euro baissait face à la devise nippone, à 131,52 yens contre 131,70 yens jeudi. Le dollar perdait un peu de terrain face au yen, à 100,38 yens contre 100,47 yens la veille. Jeudi, le billet vert avait été soutenu par la publication d'indicateurs jugés encourageants sur la vigueur de la reprise économique des Etats-Unis, la première économie mondiale. En effet, alors que la Banque centrale américaine a fait de la baisse du chômage aux Etats-Unis un élément clef pour enclencher la diminution de ses aides à la première économie mondiale, les nouvelles inscriptions au chômage ont reculé davantage que prévu la semaine dernière aux Etats-Unis. En outre, l'activité manufacturière de la région de Philadelphie (nord-est des Etats-Unis) s'est nettement accélérée en juillet pour le deuxième mois de suite, selon un indice de l'antenne locale de la Fed publié jeudi. Le marché digérait par ailleurs les propos jugés prudents du président de la Fed, Ben Bernanke, qui a rappelé mercredi devant le Congrès américain que l'action de son institution était liée à l'évolution de la situation économique. Ben Bernanke a notamment souligné ne pas avoir de parcours prédéterminé pour réduire son soutien à l'économie et a réaffirmé que l'état de l'emploi, en particulier, justifiait encore une politique monétaire très accommodante dans l'immédiat. BMCI Gestion devient BMCI Asset Management BMCI Gestion devient BMCI Asset Management (BMCI AM). C'est «une nouvelle dénomination sociale plus en phase avec sa dynamique de développement», souligne-t-on auprès du management de la banque. Cette nouvelle identité souligne davantage son appartenance à BNP Paribas Investment Partners, métier de gestion d'actifs de BNP Paribas, et son rôle de partenaire en solutions d'investissement marocaines. BMCI AM a mis en place, dans ce sens, une nouvelle stratégie de développement, de diversification de ses produits et de ses canaux de distribution. En termes de risques de crédit, BMCI Asset Management est la seule société de gestion au Maroc à avoir un OPCVM certifié par une agence de notation internationale. En effet, BMCI Trésorerie est le premier et unique OPCVM à être noté par l'agence FitchRatings et à obtenir la note AAAmmf (mar) sur une échelle publique nationale.