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Les trackers, un levier de croissance, mais...
Publié dans Les ECO le 16 - 05 - 2011

­­­«La Bourse de Casablanca ne disposera pas d'ETF de sitôt», avait précisé, catégorique, Karim Hajji, directeur de la Bourse de Casablanca, lors du 4e workshop de l'année, avant d'ajouter que «la place financière marocaine dispose de tous les atouts pour lancer de tels produits financiers. Le seul handicap qui persiste est la législation ». Mais de quoi s'agit-il d'abord ? Un ETF, Exchange Traded Fund, dit aussi Tracker, «est un fonds OPCVM qui réplique en toute transparence les évolutions de l'indice sous-jacent, positives et négatives, dans les mêmes proportions», explique Brahim Sentissi, directeur à Cejefic Consulting.
Mécanismes
La réplication d'un indice peut être directe, partielle ou synthétique. Elle est directe (ou physique) lorsqu'on dispose de la composition exacte de l'indice, et qu'on la fait évoluer en fonction de la méthodologie de calcul de ce dernier. La réplication partielle consiste en le choix de certaines valeurs de l'indice les plus représentatives tout en les surpondérant ou les sous-pondérant pour constituer son panier. Quant à la réplication synthétique, plus complexe, elle consiste à acheter un panier de titres, le plus souvent de même nature que celle de l'indice répliqué (actions pour un indice actions, obligations pour un indice obligataire) puis à conclure une opération d'échange (swap) avec une contrepartie. Celle-ci est en général une banque d'investissement. Le swap permet d'échanger la performance du panier de titres contre celle de l'indice répliqué. Il est typiquement conclu pour une période d'un an.
Liquidité
Selon Sentissi, les ETF se distinguent des fonds indiciels traditionnels en offrant une liquidité importante et une cotation en continu, du fait qu'ils sont négociables en Bourse. D'ailleurs ces fonds disposent de deux types de liquidités. Une dite primaire et l'autre secondaire. La liquidité primaire est celle émanant des souscriptions et rachats de parts sur la base d'une valeur liquidative publiée, quotidiennement majorée des frais d'entrée et de sortie. Quant à la liquidité secondaire, précise Sentissi, elle émane des opérations d'achats et de ventes de parts en Bourse, via des brokers.
Avantages
Pour ce qui est de la place casablancaise, les ETF, souligne Hajji, «permettront d'améliorer la liquidité sur le marché boursier mais aussi de drainer de l'épargne». En effet, de par leur nature, les ETF pousseront les banques à acheter les titres qui répliquent l'indice et à générer la création de nouveaux produits financiers. D'autant plus que les futurs émetteurs d'ETF pourront créer leurs propres indices à répliquer. De son côté, Sentissi a souligné que «la commercialisation de tels produits permettra une certaine sophistication de la place boursière marocaine». Seul hic, précise Kawtar Raji, avocat au cabinet Lefèvre Pelletier & associés, «la loi régissant les fonds communs de placement (FCP), la forme d'OPCVM qui se prête le plus aux ETF, est silencieuse quant aux modalités de leur inscription à la cote». Elle ajoute que pour disposer d'un marché d'ETF, «le législateur devrait autoriser expressément la cotation d'OPCVM indiciels, mettre en place un cadre réglementaire spécifique aux ETF et définir les conditions d'admission des ETF à la négociation sur le marché», et bien évidemment créer un compartiment dédié aux ETF. Une tâche que le directeur de la Bourse de Casablanca estime très faisable à condition que le cadre réglementaire soit adapté.


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