Le groupe a ouvert 111 nouvelles agences en Afrique, portant le nombre total à 629. Le PNB des filiales africaines a totalisé 2,6 milliards de DH, en croissance de 3,8%. Attijariwafa bank a maintenu le niveau de son activité au premier semestre en dépit d'un contexte pour le moins difficile marqué par le ralentissement de la demande des crédits couplé à un durcissement des réglementations bancaires dans les différents pays de sa présence. Dans cette conjoncture, les filiales africaines se renforcent de plus en plus dans les comptes du groupe, grâce au dynamisme du groupe dans ses pays d'implantation. D'ailleurs, la banque a finalisé l'acquisition de 39% du capital de la Société ivoirienne de banque (SIB) détenus par l'Etat ivoirien. Ce qui lui a permis de porter sa participation dans le capital de la SIB à 90%. De plus, le groupe continue de miser sur ses filiales africaines en développant son réseau de distribution. Ainsi, avec l'ouverture de 111 nouvelles agences par rapport à fin juin 2014, le groupe dispose du réseau le plus dense en Afrique. En effet, le nombre total d'agences s'est établi à 315 en Afrique de l'Ouest, à 102 en Afrique centrale et à 212 au Maghreb Arabe. En Afrique, l'activité classique de la banque se porte plutôt bien et même mieux que celle au Maroc, Europe et zone offshore. En effet, les dépôts ont totalisé près de 66 milliards de DH, en progression de 8,7%, alors qu'ils n'ont augmenté que de 5%, à 198 milliards de DH pour la seconde zone géographique. La part de ces derniers dans les dépôts globaux a donc baissé de 60 points de base au profit des filiales africaines. En face, les prêts et créances sur la clientèle de la banque de détail à l'international se sont appréciés de 10,8% pour totaliser 52 milliards de DH, hissant ainsi leur part dans l'encours global des crédits de 2,2 points, à 20,5%. Notons qu'au niveau de la zone Maroc, Europe et offshore, l'encours s'est replié de 5%, à 173 milliards de DH. Ainsi, le produit net bancaire consolidé qui a atteint 9,8 milliards de DH, soit le même niveau qu'une année auparavant, a été certes généré dans une large part le contributeur historique qui est la banque au Maroc, en Europe et en zone offshore, à hauteur de 54%. Mais cette part est en baisse de 2,2 points sur une année du fait de la hausse de la contribution des filiales africaines de la banque. D'ailleurs, le PNB de ces banques a affiché un accroissement de 3,8% pour atteindre 2,6 milliards de DH, soit une part de 26%, en hausse d'un point sur une année. Intégrant un résultat d'exploitation en hausse de 7,7%, à 883 MDH, le résultat net part du groupe des filiales africaines s'est situé à 371 MDH. Il ressort donc en accroissement de 3,6%. Ainsi, elles ont généré à fin juin 16,1% du bénéfice, gagnant du coup 30 points de base. Il y a lieu de noter le retrait de la part de la banque Maroc, Europe et zone offshore dans le bénéfice global du groupe de 1,4%, à 59,5%, pour un résultat final de 1,4 milliard de DH.