Ahmed Hajji, conseiller RNI de Fès (Chambres professionnelles), vient de perdre son siège à la deuxième Chambre. La décision du Conseil constitutionnel, qui a mis un terme à son mandat, a été motivée par un recours introduit par le parquet de Fès. Et pour cause, le conseiller a été condamné, en avril 2010, suite à un procès engagé en janvier 2007, à une peine de deux ans de prison ferme et une amende de 400 000 DH pour émission de chèque sans provision. Le siège reste ainsi vacant. Le Conseil constitutionnel n'a, en effet, pas ordonné l'organisation d'élection partielle pour remplacer le conseiller déchu. Cela d'autant qu'Ahmed Hajji fait partie des 90 membres de la Chambre dont le mandat a expiré depuis octobre de l'année dernière. Par ailleurs, le Conseil constitutionnel a invalidé auparavant 12 sièges à la première Chambre à la date d'expiration, fin novembre, du délai de recours en contentieux électoral.