Le Royaume a été représenté par une délégation conduite par la ministre déléguée chargée de la Transition numérique et de la Réforme de l'Administration, Amal El Fallah Seghrouchni. Suivez La Vie éco sur Telegram Le Maroc a pris part, ce mardi 11 février, au Sommet des chefs d'Etat et de gouvernements pour l'action sur l'Intelligence artificielle. Le Royaume a été représenté par une délégation conduite par la ministre déléguée chargée de la Transition numérique et de la Réforme de l'Administration, Amal El Fallah Seghrouchni. A l'occasion, elle a affirmé que le sommet a été l'occasion de lancer plusieurs initiatives visant à démystifier et à vulgariser l'usage de l'Intelligence artificielle. Le Maroc, a-t-elle dit, s'est associé à huit pays, des associations et des entreprises afin de lancer un partenariat pour une intelligence artificielle (IA) « d'intérêt général ». Baptisé « Current AI », ce partenariat, soutenu notamment par des patrons de la tech, est doté d'un investissement initial de 400 millions de dollars. Parmi les pays fondateurs de ce partenariat figurent outre le Maroc, le Chili, la Finlande, le Nigeria, le Kenya, l'Allemagne, la Slovénie et la Suisse. Cette initiative, a expliqué la ministre, a pour objectif d'œuvrer pour que tous les pays du monde puissent avoir leur IA adaptée, sur mesure, et surtout une IA de confiance, et puis de dissiper les craintes et les peurs autour de l'intelligence artificielle. Ce sommet, a-t-elle relevé, "est un coup d'envoi à une course vers l'IA qui doit profiter à tout le monde et je pense que nous Marocains, on est très bien placés pour participer à cette course et pour la gagner". Elle a affirmé que "l'intelligence artificielle n'est plus un luxe et qu'il ne faut pas en avoir peur", notant que "cela nécessite beaucoup d'investissements dans les infrastructures certes, mais aussi dans la formation des jeunes talents, des talents marocains dont nous pouvons être fiers". Le Sommet pour l'action sur l'Intelligence artificielle (IA) a entamé ses travaux, lundi à Paris, réunissant les principaux acteurs du secteur, venus des quatre coins de la planète, pour échanger sur les moyens à même de mieux tirer profit des opportunités qu'offre cette révolution technologique et en limiter les risques. Coprésidé par la France et l'Inde, le Sommet a été le point d'orgue d'une semaine marquée par de nombreux événements sur l'intelligence artificielle. Mme Seghrouchni avait auparavant pris part à deux panels ayant porté sur l'intérêt de développer l'intelligence artificielle au niveau mondial et sur les défis que posent cette technologie.