La Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) présente son bilan 2024, une année marquée par des avancées majeures dans la digitalisation des services publics, la lutte contre la criminalité et le renforcement de la sécurité publique. Suivez La Vie éco sur Telegram Le bilan annuel de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) pour l'année 2024 illustre une évolution significative dans les domaines de la transformation digitale, du renforcement de la sécurité publique et de l'amélioration des services administratifs. Ce rapport met en évidence les avancées majeures réalisées dans le cadre d'une vision stratégique globale et ambitieuse. En 2024, la DGSN a poursuivi la mise en œuvre de la deuxième phase de la carte nationale d'identité électronique (CNIE 2.0), devenant un véritable outil de service électronique. Cette plateforme d'authentification a permis aux citoyens et résidents de s'identifier de manière sécurisée dans des transactions administratives, bancaires ou commerciales. En collaboration avec des partenaires institutionnels, la DGSN a élargi l'utilisation de la «Plateforme de tiers de confiance nationale pour l'authentification de l'identité numérique», à laquelle 30 nouveaux établissements publics et privés ont été connectés, tels que le ministère de la Justice pour le casier judiciaire et la Direction générale des impôts. La modernisation a également inclus l'adoption du passeport biométrique et de titres de séjour de nouvelle génération, offrant une authentification rapide et sécurisée via des technologies de reconnaissance faciale et de codes QR. Dans le même esprit, le portail «E-Police» a été déployé pour offrir des services administratifs dématérialisés, comme la demande à distance de la fiche anthropométrique et des rendez-vous pour les concours de police ou la rénovation des CNIE. Ce projet vise à numériser davantage de documents, notamment le certificat de résidence. Par ailleurs, la DGSN a créé 19 nouvelles structures policières, dont des arrondissements à Al-Hoceima et Sidi Youssef Ben Ali à Marrakech, tout en améliorant les capacités d'intervention des brigades mobiles de police-secours. De nouvelles salles de commandement ont été inaugurées à Kénitra et Casablanca, intégrant des technologies avancées pour une meilleure coordination des opérations. En matière de lutte contre la criminalité, le taux d'élucidation des affaires criminelles a atteint 95%, une performance remarquable. Une baisse de 10% des crimes violents a été enregistrée, avec notamment une diminution de 24% des vols aggravés et de 20% des vols de véhicules. Parallèlement, les affaires de cybercriminalité ont augmenté de 40%, soulignant l'importance des plateformes comme «E-Blagh», qui a reçu plus de 12.000 signalements. Sur le plan international, le Maroc s'est distingué avec l'élection d'un représentant de la DGSN comme vice-président d'Interpol pour l'Afrique. Des partenariats stratégiques ont été signés avec des pays comme la France, l'Espagne et la Norvège, tandis que des technologies d'intelligence artificielle et de reconnaissance automatique des plaques d'immatriculation ont été testées à Casablanca et Agadir. Dans une perspective sociale, la DGSN a renforcé les mécanismes de promotion et de motivation pour ses fonctionnaires, bénéficiant à plus de 7.500 policiers. La Fondation Mohammed VI a également soutenu des initiatives sociales, telles que le financement de soins médicaux et l'octroi de bourses d'excellence pour les enfants de policiers. Enfin, parmi les projets structurants prévus en 2025 figurent l'inauguration du siège central de la DGSN à Rabat, le lancement du Centre supérieur de formation policière à Ifrane, et la création de six laboratoires régionaux de police scientifique. La DGSN prévoit également d'intensifier la digitalisation des services, en intégrant des technologies d'intelligence artificielle dans le cadre des «villes intelligentes et sécuritaires».