Plusieurs mesures ont été prises dont la fourniture de 1,3 million de quintaux de semences certifiées pour les céréales à des prix relativement inférieurs à ceux de la campagne précédente, et la subvention pour la première fois, des semences certifiées des légumineuses alimentaires et fourragères. Suivez La Vie éco sur Telegram Les superficies dédiées à la culture des céréales au titre de la campagne agricole 2024-2025 devraient atteindre environ 5 millions d'hectares, a indiqué, lundi à la Chambre des représentants, le ministre de l'Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, Ahmed El Bouari. En réponse aux questions orales sur la campagne agricole, El Bouari a fait savoir que plusieurs mesures ont été mises en place pour soutenir la capacité de production des agriculteurs, particulièrement en matière d'approvisionnement en intrants tels que les semences et les engrais, le développement des filières de production, la gestion de l'irrigation, l'assurance agricole et le financement. Le ministre a, dans ce sens, expliqué que ces mesures consistent à fournir 1,3 million de quintaux de semences certifiées pour les céréales à des prix relativement inférieurs à ceux de la campagne précédente, à subventionner, pour la première fois, les semences certifiées des légumineuses alimentaires et fourragères (entre 20% et 26% du coût de production) et à approvisionner le marché national en 650.000 tonnes d'engrais phosphatés aux mêmes prix que ceux de la campagne écoulée. M. El Bouari a également fait état de la poursuite du soutien à l'achat d'engrais azotés, qui concerne 200.000 tonnes, ainsi que du renforcement de l'assurance agricole à travers un nouveau système basé sur l'augmentation du capital assuré dans les zones favorables et l'instauration d'un régime d'assurance spécifique pour les autres zones. À cet effet, le ministre a indiqué qu'il est prévu d'assurer 1 million d'ha dans le cadre de l'assurance multirisque climatique pour les céréales, les légumineuses et les cultures oléagineuses, ainsi que 50.000 ha dans le cadre de l'assurance multirisque pour les arbres fruitiers.