Les 8 usines de dessalement d'eaux saumâtres seront réalisées dans les provinces de Driouech, Figuig, Guercif, Jerada et Nador. Il est également question du raccordement de 3 usines de dessalement de l'eau de mer aux réseaux d'eau et d'électricité à Berkane et Nador. Suivez La Vie éco sur Telegram Le conseil de la région de l'Oriental a adopté, mercredi lors d'une session extraordinaire tenue à Oujda, une convention portant sur la construction d'usines de dessalement de l'eau de mer et des eaux saumâtres. Cette convention, liant le ministère de l'Intérieur et le conseil régional de l'Oriental, s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre d'un programme d'urgence de construction d'unités de dessalement de l'eau de mer et des eaux saumâtres au niveau national, afin d'assurer l'approvisionnement en eau potable des populations. La convention porte sur la réalisation de 8 usines de dessalement d'eaux saumâtres dans les provinces de Driouech, Figuig, Guercif, Jerada et Nador, ainsi que le raccordement de 3 usines de dessalement de l'eau de mer aux réseaux d'eau et d'électricité dans les provinces de Berkane et de Nador. Ces projets, pour lesquels une enveloppe budgétaire estimée à 106 millions de dirhams (MDH) sera allouée, visent à résoudre les difficultés que pourraient rencontrer certains centres urbains en matière d'approvisionnement en eau potable. Au cours de cette session, les membres du conseil ont approuvé l'adhésion du conseil régional de l'Oriental à la Société régionale multiservices-Oriental, sa charte d'actionnaires ainsi que ses statuts. La création de cette société s'inscrit dans le cadre de la réforme du secteur de distribution d'eau, d'électricité et d'assainissement liquide, à travers l'accompagnement du processus de décentralisation et les compétences des communes dans le domaine de la distribution d'eau et d'électricité, de l'assainissement liquide et de l'éclairage public, ainsi que le renforcement de la contractualisation entre l'Etat et les collectivités territoriales. Cette réforme vise à renforcer le processus de régionalisation avancée et de réforme des établissements publics, notamment dans le secteur de l'énergie, à généraliser l'accès aux services d'eau, d'électricité et d'assainissement liquide au niveau régional et à réduire les disparités régionales. Dans une déclaration à la MAP, la vice-présidente du conseil, Saliha Hajji, a souligné que l'adhésion du conseil régional de l'Oriental à la Société régionale multiservices – Oriental s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la loi n°83.21 et de son décret d'application, relatif à la création de sociétés régionales multiservices dans les 12 régions du Royaume. Elle a mis l'accent sur l'importance de cette société, qui aura un impact positif sur la population, compte tenu du secteur vital qu'elle aura la charge de gérer. Selon la loi n°83.21, le capital initial de la société régionale multiservices – Oriental est de 100 MDH, auquel l'Etat contribue à hauteur de 25%, les collectivités territoriales ou leurs groupements 50% et l'Office national de l'électricité et de l'eau potable 25%.