La firme britannique Emmerson PLC, détentrice du permis d'exploitation de la mine de potasse à Khémisset, n'attend plus que l'autorisation environnementale du Gouvernement pour démarrer ses activités. Celle-ci devrait être délivrée «prochainement». Suivez La Vie éco sur Telegram Emmerson PLC a annoncé ce lundi avoir achevé la plupart des travaux d'optimisation prévus avant le début du développement du très prometteur projet de potasse de Khemisset, et attend désormais l'approbation environnementale finale pour aller de l'avant. Dans un communiqué, la firme britannique affirme attendre la session de la Commission ministérielle de pilotage pour obtenir l'approbation environnementale. Présidé par le chef du Gouvernement du Maroc, ce comité n'a pas pu se réunir au cours du second semestre 2023 comme cela été prévu. Ce qui, ajoute Emmerson, est dû à un certain nombre de questions prioritaires au niveau gouvernemental, notamment la coordination des efforts de secours liés au tremblement de terre de septembre 2023. L'entreprise indique qu'elle continue de faire du lobbying pour que cette réunion ait lieu le plus rapidement possible et que sa candidature soit examinée favorablement, tout en respectant à tout moment les protocoles et procédures en vigueur. Selon son PDG, Graham Clark, les choses pourraient bouger très prochainement. «L'entreprise a reçu à plusieurs reprises l'assurance que la réunion aurait lieu prochainement et qu'il ne restait plus aucun problème important», a-t-il souligné. Rappelons qu'Emmerson avait obtenu le feu vert du département des mines en février 2021 pour l'exploitation de la mine de Khemisset. L'usine est présentée comme étant le plus grand projet de transformation de potasse en Afrique et a le potentiel de figurer parmi les projets les moins coûteux au monde en la matière. La future usine produira annuellement près de 800.000 tonnes de muriate de potasse et 1 million de tonnes de sodium chloride. La durée de vie prévue de la mine est de 19 ans. La société britannique a prévu d'investir plus de 2,5 milliards de dollars durant toute la durée de vie du projet.