Les histoires de sa famille, palestino-algérienne, l'animent. «Leur Algérie» et «Bye Bye Tibérias» sont ses principales réalisations. Cette jeune réalisatrice concourt à l'Etoile d'or au FIFM. Entretien. Suivez La Vie éco sur Telegram Lina Soualem, jeune réalisatrice française aux origines palestino-algérienne raconte, à travers son film documentaire «Bye bye Tibérias», l'histoire de sa famille maternelle, à travers quatre générations. « Je ne cherche pas à faire passer des messages. Mon objectif est de mettre en avant la force des femmes palestiniennes, mais aussi leur vulnérabilité. Rendre ces femmes immortelles était ma mission» nous assure Lina. Avant ce film, elle a recomposé le récit de ses grands parents paternels, en réalisant son long métrage «Leur Algérie». L'histoire de sa famille l'anime, sans nul doute. Cela constituerait-il la ligne directrice de ses prochains projets ? Pas vraiment. «J'aimerais bien passer à une écriture plus fictionnelle pour sortir du cadre familial et avoir un peu plus de distance» souhaite Lina. L'actrice principale de ce film n'est autre que sa mère Hiam Abbass, un grand nom du cinéma arabe, qui a joué son propre rôle. «Plusieurs tentatives et discussions ont précédé le tournage. Nous avons un rapport mère-fille et c'était difficile de m'adresser à ma mère en tant que femme d'égal à égal». L'équilibre a été finalement trouvé et Lina a pu, après six années de recherche et de travail, concevoir un des films les plus émouvants, qui est en compétition officielle au FIFM.