A fin juin, la consommation s'est dépréciée de 4,6%, signant son sixième mois de baisse consécutive. La consommation nationale des ciments est toujours en baisse. A la fin du premier semestre, les ventes ont chuté de 4,6% pour atteindre 6,2 millions de tonnes (MT), selon les données de l'Association professionnelle des cimentiers. Elles sont tirées à la baisse notamment par le segment de la distribution, dont la consommation a chuté de 5,2% pour se situer à 3,8 MT, sachant qu'elle accapare plus de 60% des ventes globales. Pareil pour la branche du Bâtiment dont les ventes ont diminué de 16,5% à 248 milles tonnes. Ce qui impacté de facto les ventes des branches «BPE» (béton prêt à l'emploi) et «préfabriqué» dont la consommation a diminué de 3,7% et 2,2% respectivement, à 1,3 MT et 600 KT. Le seul segment qui a tant bien que mal sauver les meubles, c'est l'infrastructure. En effet, la consommation a augmenté de près de 6% pour s'établir à 317 KT. C'est que les investissements publics dans les infrastructures se maintiennent. Sauf que leur poids dans la consommation nationale n'est pas aussi significatif pour pouvoir tirer les ventes nationales à la hausse. A noter que pour le seul mois de juin, les livraisons ont atteint 1,05 MT de ciment, en baisse de 14,39% par rapport aux livraisons réalisées en durant le mois de juin 2022.