La 11ème édition du Festival international du film de Dakhla s'est ouverte, samedi soir, en présence d'une pléiade d'artistes, de cinéastes et de personnalités du monde de l'art, de la culture et des médias. La cérémonie d'ouverture de ce festival, initié par l'association pour l'animation culturelle et artistique dans les provinces du Sud, sous le slogan "Dakhla, porte de l'Afrique" jusqu'au 8 juin, a été marquée par un hommage rendu aux artistes et cinéastes marocains et africains, en plus de la projection du long métrage marocain "Dados" de son réalisateur Abdelouahed Mjahed. Le festival qui célèbre cette année le cinéma angolais, a rendu hommage à l'artiste marocaine, Asmaa Khamlichi, qui a brillé dans le cinéma et la télévision, au réalisateur, producteur et cinéaste angolais, Zézé Gamboa qui a entamé sa carrière à la télévision angolaise en particulier dans les films documentaires et à l'actrice Rania Farid Chawky, qui a marqué de son empreinte la scène artistique égyptienne. Cette grand-messe cinématographique célèbre le cinéma africain à travers la présence de cinéastes issus de 16 pays africains à savoir le Cameroun, l'Île Maurice, l'Angola, le Burkina Faso, le Ghana, l'Ouganda, la République Centrafricaine, le Rwanda, l'Union des Comores, le Bénin, le Congo, le Sénégal, la Somalie, la Tunisie, l'Egypte, la Mauritanie et le Maroc. Dix longs métrages sont en lice dans la compétition officielle pour remporter les prix du festival, à savoir le Grand Prix, le Prix du jury, et les Prix du meilleur acteur et de la meilleure actrice. Il s'agit des films "Regarde les étoiles" de David Constantin (Île Maurice), "Our Lady of chineese shop", d'Ery Claver (Angola), "L'accord" de Léa Malle Frank Thierry (Cameroun), "Tembele" de Morris Mugisha (Ouganda), "Amani" d'Ahmed Toiouil (l'Union des Comores), "Mayouya" de Claudia Yaka (Congo), "L'esclave" d'Abdelilah El Jouhari (Maroc), "The sons of the Lord" d'Imene Ben Hassin (Tunisie), "La porte verte" de Raouf Abdelaziz (Egypte) et "Sahari- Slem wsaa" de Moulay Tayeb Bouhanana (Maroc). Présidé par l'écrivaine camerounaise Freida Ekotto, responsable du département des études africaines à l'Université du Michigan (Etats-Unis), le jury de la compétition officielle de ce rendez-vous cinématographique est composé du cinéaste et ancien ministre de la Culture du Québec, Maka Koto, l'actrice marocaine, Sana Alaoui, la productrice et chef costumière américaine, Dana Scholdelmayer et le réalisateur béninois, Sylvestre Amoussou. S'agissant de la compétition des courts-métrages, dix films concourront pour les prix du jury, du meilleur scénario et de la meilleure réalisation. Il s'agit des films "En route" de Leslie To (Burkina Faso), "Twin lakes haven" de Philibert Aimée Mbabazi (Rwanda), "Astel" de Ramata Tolay Sy (Sénégal), "Breaking ground" de Girihirwe Ines (Rwanda), "Quand mes parents viennent me voir" de Mo Harawe (Somalie), "Zoé" de Carmen Vivian Netto (Centrafrique), "Cicatrices" de Insaf Arafa (Tunisie), "Tsutsue" de Amartel Amar (Ghana) et les films marocains "Le Burqa" de Wahid Senouji et "Story" de Mohamed Bouhari. Le jury des courts-métrages, qui est présidé par le journaliste et critique de cinéma Bilal Marmid, est composé de l'écrivaine et critique de cinéma égyptienne, Nahed Salah, de la réalisatrice mauritanienne, Amal Saad Bouh, du journaliste marocain, Bakkar Dlimi et de la monteuse tunisienne, Nadia Touijar. Dans le cadre des activités parallèles de cet événement figurent des colloques, des débats et une séance de signature du livre, ainsi que des projections des dernières productions cinématographiques nationales.