Le gouvernement, en concertation avec les partenaires privés et publics, a mis en place une feuille de route pour améliorer l'environnement des affaires à l'horizon 2026, orientée vers les chantiers stratégiques du Royaume. En voici les grands axes. La feuille de route a été dévoilée, ce mercredi à Rabat, lors de la Conférence nationale sur le climat des affaires, présidée par le Chef du gouvernement Aziz Akhannouch. Elle répond aux priorités économiques du Royaume et vise à stimuler l'investissement et l'entrepreneuriat, tout en encourageant l'émergence d'une nouvelle génération d'investisseurs et d'entrepreneurs. Le plan d'action se décline en 4 piliers, dont un transversale, et 10 chantiers prioritaires : I- Le premier pilier vise à améliorer les conditions structurelles de l'acte d'investir et d'entreprendre, à travers: * Le renforcement du cadre relatif au droit des affaires, * L'optimisation, la digitalisation et la déconcentration des procédures administratives, * Le renforcement de la coordination et de la veille en matière d'environnement des affaires. II- Le deuxième pilier vise le renforcement de la compétitivité nationale, à travers: * La mobilisation des financements pour une meilleure relance économique, * L'amélioration de l'accès aux énergies renouvelables et la décarbonation industrielle, * Le renforcement de l'accès au foncier, * Le renforcement de la compétitivité logistique. III- Le troisième pilier vise le développement d'un environnement propice à l'entrepreneuriat et à l'innovation, à travers: * Le développement des dispositifs de soutien aux TPME et Startups, * La promotion de l'innovation, des activités de R&D et de la culture entrepreneuriale, * Le renforcement de l'offre de formation et de la performance du capital humain. IV- Le pilier transversal vise le renforcement de l'éthique, de l'intégrité et la prévention de la corruption. La gouvernance stratégique de la feuille de route sur l'environnement des affaires est assurée par le Comité National de l'Environnement des Affaires (CNEA). De nombreuses instances de pilotage opérationnel sont prévues afin d'assurer une meilleure implémentation et un suivi rigoureux de sa mise en œuvre. Créé en 2010, le Comité National de l'Environnement des Affaires (CNEA) a pour mission d'institutionnaliser le dialogue public-privé dans le domaine de l'environnement des affaires.