Les téléspectateurs marocains regardent de plus en plus de documentaires sur la première chaîne publique. Ce qui ne peut que conforter les choix qui ont été faits à ce niveau. Et la fiction n'est pas en reste. Le topo des deux premiers de l'année. Visiblement, la relation entre le spectateur marocain et les documentaires « made localement » évolue, au fil des ans, de manière positive. Pour preuve, les dernières statistiques, couvrant les mois de janvier et février, qui révèlent que leur taux d'audience atteint les 14,6% contre 12% sur la même période de l'année dernière, soit une progression de 20%. Ce qui ne fait que consolider le choix qui a fait de miser sur ce genre cathodique, en parallèle avec la fiction. Côté émissions, les deux rendez-vous phares de la semaine, à savoir « 45 minutes » et « Moudawala » continuent de drainer du public, en rassemblant 4,3 millions de téléspectateurs, soit une part d'audience de 35% en moyenne. Ceci étant, le genre « fiction » sur Al Aoula intéresse de plus en plus l'audience. Ainsi, les deux séries « Joudia » ou « Jrit o Jarit » ont été regardées par 5,5 millions de téléspectateurs, soit 2 millions de plus par rapport à la même période un an auparavant, dont 2,8 millions de jeunes de moins de 35 ans pour les deux séries. Ce qui n'est pas négligeable, puisqu'il s'agit de 50% de l'audience totale. Fort probablement, la série patrimoniale « Arrahalyat » pourrait bien pulvériser les statistiques. Débutée en février dernier, elle est à 4,5 millions de téléspectateurs, soit plus d'un tiers de parts d'audience. En gros, la chaîne a vu son audience augmenter de 13,4% sur le total de la journée, par rapport aux deux premiers taux de 2022. Mais, c'est surtout au niveau du « prime » qu'Al Aoula recrute plus, avec 800.000 téléspectateurs « séduits » sur la période considérée, ce qui a fait passer sa PDA de 23,6 à 28,2%.