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Le PAM vise deux millions d'adhérents
Publié dans La Vie éco le 23 - 11 - 2009

Fini le laxisme, la Chambre des conseillers doit être gérée comme une entreprise moderne avec un audit interne et externe.
Représentations régionales : le PAM passe de la cooptation aux élections. Le congrès du parti avant la fin du premier semestre 2010.
83% des élus du PAM sont à la campagne mais ça ne veut pas dire que c'est un parti rural pour autant.
Mohamed Cheikh Biadillah, le secrétaire général du Parti Authenticité et Modernité, est un homme à l'agenda chargé. C'est entre deux rendez-vous qu'il nous reçoit à Rabat, ce dimanche 15 novembre en début d'après-midi. La veille, il se trouvait à Tanger, où son parti s'est fendu d'un communiqué sévère en réaction à l'affaire Aminatou Haïdar. Deux jours plus tôt, il avait présidé, en tant que président de la Chambre des conseillers, le 4e congrès de la Ligue des conseils de la Choura, des sénats et des conseils similaires d'Afrique et du Monde arabe, à l'issue de laquelle il a été élu président de cette structure. Propulsé de facto sur le front de la diplomatie parlementaire, il aura pour mission de gérer une organisation transnationale, la seule à regrouper à la fois les pays africains et arabes. Toutefois, il lui faudra d'abord mettre de l'ordre et instaurer la transparence au sein d'une deuxième Chambre marocaine où ses premières décisions n'ont pas fait que des heureux.
Parlementaire dès les années 70, ex-gouverneur de la préfecture de Salé, puis wali de la région de Safi, ministre de la santé sous le gouvernement Jettou, M. Biadillah arbore aujourd'hui, en plus de la casquette de président de la Chambre des conseillers, celle de secrétaire général du PAM. C'est au nom de ce dernier qu'il confirme des contacts avec le RNI, le MP et l'UC. Le PAM ayant démontré sa puissance à l'issue des dernières élections, il évoque les prochaines étapes de la mise en place des structures du parti tout en affichant, l'air de rien, une ambition démesurée : le PAM vise les 2 millions de militants, là où son adversaire, le PJD, le plus organisé des partis marocains, n'en compte que 10 000. Entretien.
Le PAM cultive visiblement l'art du marketing. Il a annoncé son intention d'amender le code pénal pour y inclure la trahison à la Nation, un crime déjà sanctionné par l'arsenal législatif marocain…
Les textes qui traitent ce volet remontent à 1956 et 1962, et ils ont été rédigés à l'époque où l'Etat était encore en construction, et où l'esprit sécuritaire prévalait. La loi actuelle ne prévoit pas la possibilité de faire appel et les accusés sont passibles de la peine de mort. Nous souhaitons ramener cette problématique de la justice exceptionnelle à la justice normale, que ce genre de comportement soit sanctionné par des tribunaux normaux, que les personnes condamnées disposent de la possibilité de faire appel, de disposer d'une défense. Etre manipulé par des services de sécurité étrangers, ennemis du Maroc, est une chose très grave qu'il faut sanctionner, mais dans le cadre d'un Etat de droit.
Ne craignez-vous pas que votre proposition d'amendement n'entraîne une banalisation de l'accusation de trahison ?
Le maximum qu'on peut demander c'est la déchéance de la nationalité. Vous savez que Aminatou Haïdar a renié sa nationalité marocaine. A Tanger où nous nous trouvions samedi 14 novembre, nous avons publié un communiqué où nous avons condamné en termes très fermes ce genre de comportement complètement fou surtout de la part d'une personne qui, jusqu'à la veille, avait sillonné le monde avec un passeport marocain et l'argent du contribuable. Déjà, les autorités marocaines se sont comportées avec elle avec beaucoup de souplesse, car cela faisait trois ou quatre ans qu'elle se déplaçait entre les capitales pour condamner la politique marocaine, demander aux Européens d'arrêter la pêche au Maroc, et ce sans que les textes ne soient appliqués ! Maintenant elle renie la nationalité marocaine, elle défend les thèses des séparatistes, manipulée qu'elle est par les services étrangers. Quel Etat accepterait une chose pareille ? Traître, aveuglée par ses manipulateurs, Aminatou Haïdar s'est exclue elle-même du Maroc.
On dirait que les choses se corsent pour vous à la Chambre des conseillers. A peine un mois après votre accession à sa présidence, on vous reproche déjà de refuser de déléguer vos pouvoirs à vos collègues …
Je dispose d'un bureau élu par les conseillers et qui comprend cinq vice-présidents, trois questeurs et deux secrétaires. Ce que je souhaite, c'est que les questeurs se chargent de la questure, autrement dit, des problèmes financiers et que le secrétaire général gère les ressources humaines de la Chambre ; mais je ne veux pas transformer nos honorables conseillers en chefs de service. Par ailleurs, le bureau de la Chambre doit fonctionner comme un conseil d'administration avec pour chef d'orchestre un président de la Chambre qui est le président de tout le monde : même la minorité doit pouvoir participer de manière effective à la gestion et à la bonne gouvernance de la Chambre. J'ai présenté un plan d'action qui a été adopté à l'unanimité par le bureau : il couvre les trois prochaines années. Nous souhaitons gérer ensemble la Chambre des conseillers comme une entreprise moderne : avec un conseil d'administration, des ressources humaines engagées et motivées, un organisme d'audit interne, et une certification des comptes par un auditeur externe.
Quelle va être exactement la mission de ces questeurs et celle de la commission des vingt ?
Les questeurs doivent avant tout s'occuper de la questure, sous les orientations du bureau. «La commission des vingt» aura pour mission d'auditer leur travail qui sera sanctionné par un quitus à la fin de l'exercice. Dans tous les pays du monde, les questeurs sont des membres des bureaux parlementaires qui s'occupent des finances et des aspects matériels de la gestion des Parlements. En général ils sont orientés par le bureau de la Chambre dont ils dépendent et contrôlés par une vingtaine de parlementaires qu'on appelle la commission des vingt. Ces structures, qui sont garantes d'une certaine transparence, ont été gelées pendant ces dernières années, et je viens de les remettre en place conformément à la loi. Il s'agit tout simplement d'appliquer les textes en vigueur.
Parlons du PAM, proprement dit. Les dernières élections ont révélé que 5 000 élus communaux sur 6 000 ont été élus dans les campagnes. Avec 83% de vos élus à la campagne, on pourrait dire que vous êtes un parti «rural» !
Faux ! En ce qui concerne les présidences de communes, nous sommes évidemment plus présents dans le monde rural, mais nous sommes arrivés premiers à Casablanca, Rabat et Marrakech. Nous avons également obtenu la présidence du conseil de la ville de Tanger et même celle de Meknès, avant d'en exclure le président de nos rangs. Par ailleurs, je vous signale que notre parti, qui a obtenu 1,5 million de voix, compte parmi ses 6 032 élus 68 % de personnes qui entrent en politique pour la première fois. Notre parti regroupe aussi 24 % du total des femmes élues aux communales du 12 juin, et sur les 16 qui président aujourd'hui des communes, 8 sont des nôtres.
Quel est le profil type de l'élu du PAM ?
Nous représentons toutes les couches de la société marocaine. Nos élus sont agriculteurs, fonctionnaires, commerçants, étudiants, chômeurs, hommes d'affaires… Nous sommes présents dans toutes les régions du Maroc. L'élu du PAM est un marocain moyen, conscient de ses responsabilités et fortement motivé pour participer à l'édification du Maroc du troisième millénaire.
Vous comptez aussi un nombre non négligeable de notables dans vos rangs et l'on peut faire l'hypothèse qu'ils sont derrière le succès électoral du parti…
De grands partis marocains sont dirigés par des notables. Les notables sont des Marocains qui bénéficient d'un rayonnement local et régional extraordinaire et aucune formation dans notre pays ne peut se passer de leur contribution. Il s'agit de véritables leaders d'opinion, chacun dans sa région et ce même dans les coins les plus reculés du pays. C'est une donnée objective de la réalité marocaine.

Où en êtes-vous aujourd'hui dans la mise en place des structures du parti ?
Nous sommes sur le point de lancer notre campagne d'adhésion. Nous venons de créer une carte de membre du PAM et visons deux millions d'adhérents. Durant nos six premiers mois d'existence, nous avons été au sein d'une bataille extraordinaire : il a fallu préparer la campagne électorale tout en installant les structures et nous défendre contre le harcèlement dont nous avons fait l'objet de toutes parts. Jusqu'à présent, nous avons fonctionné avec des secrétaires locaux, préfectoraux et régionaux cooptés, nous allons maintenant devoir procéder à des élections à ces différents niveaux pour désigner de nouveaux dirigeants, et seules les personnes qui auront adhéré au parti et disposant d'une carte dûment signée auront le droit de voter.
A quand le congrès ?
Lors de notre premier congrès en février dernier, nous avions promis d'en organiser un deuxième au bout d'un an. Ce dernier devrait se tenir entre février et juin 2010.
Il y a quelques semaines, votre parti a affiché sa volonté de se distinguer par la transparence, notamment sur le plan financier…
En effet, la Commission de transparence de notre parti s'est réunie la semaine dernière. Elle a présenté au Bureau national un manuel de procédures et toute une méthodologie qui garantira la transparence et la traçabilité de nos dépenses. Par ailleurs, nous avons l'intention de faire auditer nos comptes par un organisme spécialisé en la matière. Bien entendu, nous avons aussi présenté notre rapport à la Cour des comptes dans les délais requis au terme des dernières élections.
Le PAM est-il un parti riche ?
Non, c'est un parti qui veut se donner les moyens de sa politique, mais qui est principalement financé par ses militants. Jusqu'à présent, tous les congrès régionaux, toutes les réunions régionales dont vous avez entendu parler, soit à la télévision, soit dans la presse, ont été pris en charge par les militants locaux.
En d'autres termes, ce sont vos candidats qui ont financé eux-mêmes leurs campagnes ?
Lors de ces élections, la plupart l'ont fait. Dans certaines régions, certaines villes aussi, nous avons apporté un appoint. Dans certaines villes, des candidats, dont des membres du Bureau national, qui n'avaient pas les moyens de supporter leur campagne, ont bénéficié d'un soutien du parti. La contribution de l'Etat nous a été d'un grand secours.
Il paraît que le PAM dispose d'un rapport sur les plaintes dont vos candidats ont fait l'objet et même constitué une liste nominative des personnes à sanctionner…
Notre Conseil national dispose d'une commission d'éthique, présidée par Khadija Rouissi, qui a suivi les dernières élections de très près. Cette dernière a collecté les plaintes, reçu les correspondances du Bureau national et élaboré un rapport méthodique sur la question. Toutefois, nous n'avons pas attendu la réunion de cette instance pour prendre des sanctions. Nous avons exclu des personnes de nos rangs pendant la campagne électorale, et même après les élections, à Marrakech, dans le cas de Najib Reffouch, à Meknès contre l'un de nos candidats qui avait séquestré les élus locaux, ainsi qu'à Casablanca et Rabat. Nous avons aussi publié un communiqué après avoir reçu des rapports des instances locales faisant état de l'usage de l'argent sale. Nous y avons signifié que les concernés ne sont pas les bienvenus, et, effectivement, des personnes qui voulaient se présenter au nom du PAM ont retiré leurs demandes (au Nord, à Casablanca, à El Jadida et à Aouserd). Nous disposons effectivement aussi d'une liste de personnes dont les cas vont être examinés par la commission d'éthique.
Quels sont les types de sanctions que cette commission est habilitée à prendre ?
Elle peut exclure, donner des avertissements ; tout comme elle peut pardonner ou décider que les allégations à l'encontre des concernés étaient injustes.
N'aurait-il pas été plus simple de filtrer ces gens en amont ?
Nous l'avons fait, mais nous ne disposons pas d'un service de renseignements, nous ne sommes pas un tribunal disposant d'un juge d'instruction. Nous avons fait notre possible, c'est pour cela que nous avons refusé des candidats à des moments opportuns, lorsque nous avions de hautes suspicions.
Seulement des suspicions ?
Evidemment, si nous avions des preuves, il aurait fallu les dénoncer à la justice.
Certaines de ces personnes ont été exclues car elles n'avaient pas respecté vos instructions en matière d'alliances au lendemain des élections du 12 juin. Quelle était votre politique d'alliance à ce moment-là ?
En matière d'élections locales, il n'y a pas de stratégie d'alliance : nous n'avons pas de politique nationale sur la manière d'éclairer une rue, creuser un puits, ramasser les déchets ou planter un arbre… Nos candidats devaient toutefois consulter le Bureau national et avoir son approbation.
Et dans la perspective de 2012, quels sont les partis dont vous vous sentez proches ?
Jusqu'à présent, nous avons été combattus par tous les partis. A présent, la page est tournée, et il est temps de travailler. Avec qui ? Nous sommes en train de voir, mais il faut donner du temps au temps : nous avons déjà des contacts assez poussés avec le Mouvement Populaire, l'UC ainsi que le RNI. Notre stratégie d'alliances doit tenir compte des programmes, des idées et des principes que nous défendons.
Qu'en est-il de l'Istiqlal ?
L'Istiqlal est un partenaire sérieux et nous avons voté la déclaration du gouvernement dirigé par Abbas El Fassi.
Comment se passe la cohabitation avec le PJD à l'opposition ?
On ne cohabite pas à l'opposition. Nous n'avons aucune relation.
Qu'en est-il de l'USFP ?
Au même titre que l'Istiqlal, l'USFP est un parti d'une importance capitale pour notre pays. Il s'agit d'une formation qui a marqué l'Histoire du Maroc contemporain, un parti nationaliste qui défend les intérêts supérieurs du pays. Evidemment, au début, l'USFP a refusé de nous recevoir en tant que MTD. Ils nous a même attaqués frontalement, mais nous ne sommes pas tombés dans le piège : nous n'avons jamais dit du mal de ce parti.
Est-il vrai qu'un rapprochement est en cours entre votre parti et l'USFP ?
Je ne parlerais pas de rapprochement, je dirais plutôt que nos relations se sont normalisées d'elles-mêmes. Nous sommes un parti légitimé par un processus long et laborieux, la première force politique dans ce pays ; nous n'avons jamais tiré sur l'USFP en tant que parti et nous y comptons beaucoup d'amis.
Peut-on envisager des alliances entre vos deux partis d'ici 2012, à l'heure où le PAM compte plusieurs sensibilités gauchistes en son sein ?
Tout est possible dans l'avenir, mais nous n'avons pas encore discuté de ces choses-là.
Qu'en est-il du RNI où bon nombre de détracteurs de Mustapha Mansouri se trouvent être proches du MTD ?
Nous traitons avec le RNI et non avec des personnes. En tant que président de la Chambre des conseillers, je travaille tous les jours avec Mustapha Mansouri, le président du RNI. Quant à la dynamique engagée au sein de ce parti, nous nous contentons de l'observer de loin, sans plus.


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