L'équipement d'envergure est mis en service. Il a été inauguré hier vendredi par le maire d'Agadir, Aziz Akhannouch. C'est un investissement de 140 millions de DH par le groupe Danialand. Le prix du ticket A/R est fixé à 80 DH pour se rendre à la Kasbah Agadir Oufella. Une seconde ligne sera fonctionnelle en 2024. Le téléphérique fait désormais partie du paysage aérien d'Agadir. Ce premier équipement du genre au Maroc a été inauguré vendredi 15 juillet dans la soirée par le président du Conseil de la ville d'Agadir, Aziz Akhannouch. C'était en présence des ministres du Tourisme et de la Culture ainsi que des autorités locales et du promoteur du projet. Après une année de travaux et un investissement de 140 millions de DH, ce projet du groupe Danialand, qui a résisté aux retombées de la crise sanitaire, est aujourd'hui opérationnel. Au prix d'un ticket A/R de 80 DH, il permettra aux usagers et visiteurs, sur un trajet de six minutes environ cumulant 1.700 mètres, d'avoir une vue panoramique de la ville. Et ce, en se rendant vers le site emblématique et historique de la Kasbah Oufella, ouvert partiellement maintenant après plusieurs mois de travaux de mise en valeur. Pour réaliser cet équipement d'envergure, la société Danialand a fait appel à des spécialistes agréés et des multinationales leaders dans le domaine de construction du téléphérique. Il s'agit du groupe Suisse Autrichien Garaventa Doppelmayr, disposant d'une technologie très développée de transport par câble, avec un équipement de dernière génération : D-Line. Le téléphérique d'Agadir se distingue aussi par son aspect écologique. Un champ de panneaux solaires au niveau du parking situé à la gare de départ a été installé. Modélisés en fonction de la consommation énergétique du téléphérique, les panneaux solaires devraient fournir l'énergie suffisante au fonctionnement quotidien du téléphérique. A Agadir, ce projet réalisé sera indéniablement d'une grande valeur ajoutée pour la destination touristique. Selon le promoteur Abdelaziz Houays, le téléphérique devrait drainer entre 800.000 à 1 million de visiteurs durant la première année de sa mise en service. Une seconde ligne est également au programme. Sa mise en exploitation est annoncée en 2024. Elle s'inscrit dans le cadre de la deuxième tranche de ce projet qui prévoit un parc d'attraction et le plus grand parc aquatique d'Afrique. De belles perspectives pour la destination balnéaire qui devrait ainsi doper son activité touristique.