La Fédération de l'enseignement privé, créée dans les années 1990, compte actuellement 333 membres issus de l'enseignement général privé (fondamental, collégial et secondaire), de l'enseignement professionnel privé, de l'enseignement supérieur privé et de la recherche scientifique. La CGEM vient de réactiver la Fédération de l'enseignement privé (FEP). Une assemblée générale ordinaire élective a eu lieu, jeudi, au terme de laquelle Kamal Daissaoui, enseignant-chercheur et président de l'Ecole marocaine des sciences de l'ingénieur (EMSI), a été élu à l'unanimité à sa tête. Il a été désigné pour un mandat de trois ans, de 2020 à 2023. Lors de cette assemblée, qui marque ainsi la réactivation de la FEP, Abdeslam Amor, Dina Hessissen, Moulay Ahmed Lamrani et Mohamed Melmous ont été élus vice-présidents généraux pour le même mandat. Dans une intervention par visioconférence, le ministre de l'Education nationale, de la formation professionnelle, de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Saaid Amzazi, a salué la réactivation de la FEP, soulignant l'importance de l'enjeu du secteur de l'enseignement privé. Cette fédération permettra de positionner davantage l'enseignement privé dans un axe majeur qu'est l'Education et la Formation, a noté le ministre. "Nous avons entamé la réforme de l'éducation et de la formation qui ne peut aboutir sans une réelle contribution de l'enseignement privé", a-t-il poursuivi. Pour sa part, le président de la CGEM, Chakib Alj, s'est félicité des efforts des différents acteurs de l'enseignement privé au Maroc en vue de redynamiser la FEP qui a été créée dans les années 90. "En soutenant l'Education, nous soutenons le modèle de développement souhaité pour notre pays", a dit M. Alj, relevant que "la mise en œuvre de la loi-cadre 51.17 inhérente à l'enseignement, bras opérationnel de cette réflexion, nécessite l'association de tous les acteurs de l'enseignement". Le patron des patrons a appelé à une forte implication des acteurs de ce secteur qui fait face, aujourd'hui, à de véritables défis dus à la pandémie, notamment la gestion de la rentrée. "Nous avons déployé un plan d'actions très ambitieux pour arriver à réaliser l'école de demain par l'innovation et la recherche pédagogique", a, de son côté, déclaré le nouveau président de la FEP. Il a souligné que la fédération vise notamment à contribuer à la mise en œuvre de la vision stratégique 2015-2030 dont l'objectif est la mise en place d'une école nouvelle avec ses principaux fondements, à savoir l'équité, l'égalité des chances, la qualité pour tous et la promotion de l'individu et de la société et à l'opérationnalisation du contrat stratégique global dans le cadre d'un partenariat public-privé et la mise en oeuvre de l'article 13 et 14 de la loi cadre 51.17. Il s'agit également, a ajouté M. Daissaoui, de conclure un contrat-prgramme pour le développement du secteur et la mise en œuvre des réformes programmées dans le cadre de la mise en œuvre de la loi cadre 51.17, de participer à lever les contraintes et les obstacles inhibant à l'agilité, la réactivité et l'innovation pour former les nouveaux profils demandés par le marché de l'emploi, notamment les profils aptes à la transformation digitale, au télétravail et à l'entrepreneuriat, ainsi que de fédérer et défendre les intérêts des professionnels de l'éducation et de la formation auprès des pouvoirs publics, organismes nationaux et internationaux. (Avec MAP)