La mère du militant du 20 Février a été relâchée et passera devant un tribunal le 25 octobre prochain, a appris Lakome ce lundi. Son fils Hamza Haddi et deux de ses amis sont toujours détenus au commissariat du Maârif. Fatiha Haloui, transportée samedi soir du commissariat de Lissasfa à l'hôpital puis ramenée dimanche au commissariat Al Hamra de Hay Hassani, a été relâchée ce lundi, a indiqué à Lakome maitre Messaoudi, avocat et membre de l'AMDH. Elle sera quand même poursuivie en état de liberté. L'audience au tribunal est prévue pour le 25 octobre prochain, selon la même source. L'avocat indique que la mère de famille a encore du mal à s'exprimer à cause de ses blessures au visage et qu'elle a du mal à se déplacer. La préparation d'une plainte est en cours selon l'avocat. Fatiha Haloui affirme avoir été tabassée samedi soir au commissariat de Lissasfa, où elle avait été convoquée suite à un conflit conjugal avec son ex-mari. Des «sources sécuritaires» ont fait circuler une autre version dimanche soir en avançant que la mère de famille avait eu une crise «d'hystérie» au commissariat et qu'elle se serait elle-même «frappée la tête contre une table en ciment» avant d'être amenée à l'hôpital. Son fils Hamza Haddi et deux amis, qui ont été interpellés à l'hôpital Ibn Rochd dimanche matin, sont toujours détenus au commissariat du Maârif, poursuivis pour avoir agressé un policier à l'intérieur de l'établissement. Leur garde à vue a été prolongée, explique maitre Messaoudi. Selon la même source, les trois jeunes ont demandé le visionnage des bandes vidéo prises par les caméras de surveillance de l'hôpital.