L'avocat du pédophile Espagnol, condamné pour agression sexuelle sur des mineurs marocains, Mohammed Benjaddou a déclaré que son client lui a, à plusieurs reprises confié qu'il était un officier du renseignement iraquien. D'autres fois, il prétendait être professeur retraité ayant enseigné au département des « sciences océaniques » dans la région de Murcia en Espagne. Dans un entretien téléphonique avec lakome.com, l'avocat Benjaddou a révélé que le neveu de son client était arrivé d'Iraq pour recevoir un mandat de son oncle afin de pouvoir administrer ses biens en Iraq. « Ce détail confirme les origines iraqiennes de Daniel », a déclaré son avocat. Daniel Galvan serait un chrétien originaire du Kurdistan iraquien. Benjaddou a par ailleurs affirmé que lorsque son client vivait à Kénitra, il entretenait une relation avec l'une de ces victimes et a pu acheter le silence de sa famille par de l'argent, une famille qui vivait dans une baraque en taule. Daniel leur avait acheté deux appartements d'une valeur de 400 milles dirhams chacun. Il en a occupé un en compagnie de sa victime en informant la famille que leur enfant allait travailler chez lui comme aide ménagère, alors qu'en réalité, il l'exploitait sexuellement. Benjaddou a fait remarquer que Daniel a commencé à partir de ce moment à développer un réseau de contacts avec des mineurs à l'intérieur et à l'extérieur de la ville. Après une dispute avec la famille de sa victime, l'Espagnol a déposé plainte auprès du procureur du roi pour récupérer ses deux appartements qui ont été illégalement occupés par la famille de la victime. La famille a été poursuivie et la grande sœur de la victime a été condamnée à 6 mois de prison avec sursis après que le tribunal de kénitra ait tranché en faveur de l'Espagnol. L'avocat de Daniel a révélé à lakome.com qu'il avait connu son client à partir de l'année 2008 lorsque Daniel est arrivé de Murcia pour s'installer à Kénitra. Daniel semblait satisfait de sa situation matérielle qui était sensiblement meilleure que son train de vie à Murcia ou il vivait seulement avec sa pension de retraite. Benjaddou a déclaré que l'homme vivait au quartier « la vilote » à Kénitra et souffrait d'un dédoublement de personnalité. Il le trouvait louche et pas clair d'autant que l'homme rejetait toute implication dans les agressions sexuelles contre 11 mineurs malgré des preuves irréfutables, comme des vidéos et des photos qui ne laissent aucun doute quant à sa culpabilité. Il avait l'habitude de répéter « qu'un homme de » son « niveau intellectuel et culturel ne peut pas violer des enfants innocents... »