Attention, bébé pollué ! Bébé est exposé à de nombreux produits chimiques dans le ventre de sa mère ! C'est le cri d'alarme lancé par Greenpeace et le WWF. Ces deux organismes ont en effet prélevé près de 70 échantillons de sang maternel et de cordon ombilical. Résultat : ils ont identifié une vingtaine de substances potentiellement dangereuses, notamment des dérivés de plastique, des détergents ou des résidus de pesticides. Le plus inquiétant est que la plupart des produits concernés se cachent dans des produits de consommation courante. Ainsi, les cosmétiques (parfums, déodorants et dentifrices surtout), les produits d'entretien, les appareils électroniques sont dans le collimateur. Du muscle en gélules Vous aimeriez avoir des muscles d'athlètes sans vous fatiguer ? Des chercheurs viennent de découvrir une molécule capable de vous transformer en Schwarzenegger en quelques semaines ! C'est du moins ce que laissent espérer leurs recherches chez la souris. En effet, en leur faisant produire une substance particulière, les scientifiques ont transformé les fibres musculaires de type II (facilement fatigables) en fibres de type I (beaucoup plus résistantes). C'est exactement ce qui se passe lorsque l'on fait du sport. Fausses couches : la faute du père ? On sait depuis longtemps que l'âge de la mère, l'usage de certains médicaments... augmentent les risques de fausses couches. Or, ce risque augmente aussi avec l'âge du père ! Selon des chercheurs de l'Inserm, le vieillissement masculin s'accompagnerait d'une augmentation du nombre de spermatozoïdes porteurs d'anomalies chromosomiques, à l'origine de fausses couches. En effet, si l'embryon formé n'est pas viable, le corps l'élimine spontanément. Le risque augmenterait dès que le père dépasse 35 ans... jusqu'à doubler à 50 ans. Cerveau et humeurs cycliques Pourquoi certaines femmes souffrent de brusques sautes d'humeur dans les jours qui précèdent leurs règles et d'autres pas ? Des chercheurs américains ont étudié 12 femmes dont l'humeur restait constante, en s'intéressant surtout à une zone cérébrale impliquée dans la gestion des émotions, le cortex orbitofrontal. Ils ont mesuré l'activité dans cette zone grâce à l'IRM 1 à 5 jours avant l'arrivée des règles, puis 8 à 12 jours après. Les réponses émotionnelles des 12 femmes ne changent pas au cours des deux périodes, en revanche l'activité cérébrale est plus forte au cours de la période prémenstruelle. Ce regain d'activité permettrait à ces femmes de maîtriser leurs émotions au moment où les taux d'œstrogènes et de progestérone chutent. L'art de la sieste Vous pensez que la sieste est réservée aux paresseux ? Erreur. En effaçant la fatigue physique et cérébrale, elle nous rend plus performant : une pause de 20 minutes augmente la productivité d'environ 20%. En outre, des chercheurs ont démontré qu'une sieste quotidienne d'une demi-heure diminue de 30 % le risque d'attaque. Donc, ne vous en privez pas. Déprimés : un cerveau qui travaille trop ! Que se passe-t-il dans la tête des déprimés ? Des chercheurs de l'Inserm se sont rendu compte que leur cerveau travaillait davantage que la normale dans tous les processus de mémorisation et de concentration. Ainsi, déprime et tristesse ne seraient pas liées à des zones qui ne fonctionnent pas ou mal, mais au contraire à un emballement de la matière grise. Boire du thé limite les caries En effet, le thé présente la propriété d'enrayer la formation de la plaque dentaire en empêchant les bactéries de produire des acides. Jusqu'à présent, cet atout était attribué uniquement au thé vert. Selon une nouvelle étude, le thé noir possèderait également cette propriété. De plus, celui-ci contient du fluor, bien connu pour prévenir les caries. Les kilos en veulent à nos neurones ! Des chercheurs américains viennent d'attribuer de nouveaux méfaits à l'obésité : la démence sénile, plus particulièrement la maladie d'Alzheimer. Ils ont ainsi démontré que ceux qui étaient obèses il y a 30 ans avaient 75 % de risques supplémentaires de souffrir de démence aujourd'hui. Chez les personnes en surpoids, l'augmentation du risque est de 35 %.